Matinée insipide sous les 3750 points
11H41
Matinée hésitante sous le point-pivot (3750)
11h20 : les 11338 CFD ont soutenu les prix (S1j DOW valide de 15h30 et 22h05, niveau calculé sur le marché cash qui me sert aussi de repère en matinée) – on reste cantonné dans un espace d'échanges réduit, le biais demeurant baissier "de faible amplitude". Il faudra sans doute attendre les premiers ordres en provenance des Etats-Unis pour pouvoir déceler une première véritable tendance – la pression se relâche sur le cours du baril de brut, qui retombe à 88.80$ (PPj en vue à 88.65/88.70) – juste une remarque sur la "légèreté" des médias, qui évoquaient un baril à 90$ en début de matinée, alors que ce niveau n'a jamais été touché, bref …
De QE2 à QE3 : Bernanke, telle une mule, avance sur le même chemin de l'assouplissement perpétuel, qui, malgré ce que l'on veut nous faire croire, n'est pas une solution structurelle adaptée à une situation résultant d'une accumlation de pansements sur une plaie encore emplie de microbes … qui laisse échapper le pus du chômage et de la dégradation sociale en Europe … désinfecter voudrait dire taper sur les banques et sur les créanciers, sur ceux-là mêmes qui accumulent de l'argent dans la crise et qui dirigent la manoeuvre … en choisissant la solution qui consiste simplement à mutualiser les pertes, le système prend un risque, car, cette fois, ces pertes sont tellement énormes que les fourmis ne pourront sans doute pas les assumer dans leur ensemble, sauf à accepter un retour en arrière durable, encore impensable aujourd'hui.
Bernanke a donc évoqué une nouvelle phase de "planche à billets" si cela était nécessaire, tandis que l'Europe sera sans doute obligée d'augmenter le niveau de son fond de stabilité, car, Portugal comme Espagne sont en situation plus que délicate – pour ma part, je ne danserai pas avec les spéculateurs sur la masse de cash qui va encore innonder les marchés financiers dans les mois et peut-être les années à venir – cette politique va créer une forte tension sur les taux d'intérêts, et juguler la marge de manoeuvre de bon nombre d'acteurs de l'économie, qui seraient "cisaillés" par une rapide remontée des taux d'intérêts (on observe des tensions sur l'immobilier, sur les bons du Trésor US …) – la situation demeure donc préoccupante, ce qui m'incite à maintenir le PEA très faiblement investi en actions jusqu'à nouvel avis (12.5%).
Je vais préparer un "jeu de noël", et m'occuper des cadeaux de fin d'année pour les partenaires, prochain RDV vers 14h30, sauf événement.