16H55

Le CAC40 rejoint le plus haut du jour (3762), le DOW approche des 11400 points

16h35 : il aura fallu presqu'une heure au DOW pour entamer une timide avancée vers la R1j (11405/410), mais ce n'est pas violent, le genre de  séance où l'on peut s'assoupir sans y prendre garde … le marché parisien devrait pouvoir aller tester les 3770/3775 points à la faveur d'un nouvel essai à 11400 pour le DOW …

Actions : on remarquera que les titres rachetés en novembre se portent bien, puisque Vivendi, GDF-Suez et Total sont parmi les valeurs en hausse au sein de l'indice, où les bancaires sous-performent (le mal de dettes) – seul Bouygues perd 1.51% parmi les titres qui composent l'investissement, minimaliste en raison de mon analyse neutre-négative sur un horizon de moyen long terme.

Pour le moment, le rallye de Noël couve mais n'est pas d'actualité, notamment à Paris, qui conserve un retard important sur son homologue américain : l'Europe, comme je le rappelle de temps en temps depuis quelques années, est la dernière roue du carosse de l'économie mondiale, on y colle des rustines mais le dégonflage se poursuit inexorablement, choisissez bien vos actions, et ne fantasmez pas pas sur des objectifs de cours trop élevés tant que les déséquilibres persistent. A mon sens, les multinationales restent malgré tout un bon compromis face à d'autres actifs (comme les emprunts d'Etat et tous les produits communs de placement qui y sont plus ou moins adossés), mais j'y reviendrai de façon plus significative à des prix plus attractifs en 2011, sauf si mon analyse est erronée, l'avenir me donnera la réponse …

16h55 : ça ne passe pas, le marché reste "horizontal" depuis 15h30 (DOW, retour à 11365), biais devenu faiblement haussier, comme il était faiblement baissier tout à l'heure – décidément, une journée d'un ennui redoutable – on se retrouve ce soir avant 23h00 pour la préparation de la séance de demain, avec deux événements majeurs : l'appel de Cantona 🙂 et l'anniversaire de l'attaque de Pearl Harbor en 1941, qui déclencha l'entrée en guerre des Etats-Unis et le début du règne du dollar en tant que moyen de paiement international (fin de Bretton Woods en 1944, qui signait la fin de l'étalon-or en tant que contre-partie de la création monétaire, c'était le début d'un système que ses créateurs espéraient perpétuel, les limites sont aujourd'hui atteintes).