12h15

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LA MUSIQUE, MA VIE !

Voilà, je me lance, j’ose, dans mes petits souliers, vous livrer mes créations musicales personnelles – point d’ambitions professionnelles sur ce coup-là, juste le désir de partager, et éventuellement de donner des bons moments à celles et ceux qui apprécieront cette découverte.

PREAMBULE  : le matos ! De nos jours, on peut disposer, pour quelques milliers d’euros, d’un studio quasi-professionnel à la maison – pour les amateurs et les curieux, voici le matériel que j’utilise :

L'ordinateur, le coeur du système : i-MAC OS X 10.6.6, processeur 3.06GHz Intel Core 2 Duo, mémoire 4 GO 1067MHz

Séquenceur (l’équivalent du magnétophone multi-pistes) : STEINBERG CUBASE Essential 5  

Carte son externe PRESONUS Firestudio ProjectMicrophone à lampe RODE K2

Instruments réels :

Guitare acoustique MARTIN DCX 1 RE

Clavier maître : piano électronique 88 notes toucher lourd ROLAND FP-4

Banques de sons VST (instruments virtuels) :

Kontakt4, Absynth5, Massive, FM8 de chez NATIVE INSTRUMENTS

Halion, Halion Sonic de chez STEINBERG

Real Strat de chez MUSIC LAB

Comme en bourse avec le point-pivot, n’importe qui peut cuisiner sa musique : il suffit d’avoir une formation de base (pour ma part, seulement 6 ans de piano classique entre mes 10 et mes 16 ans, donc un piètre niveau technique), et un esprit créatif au dessus de la moyenne, rien de plus !

J’ai beaucoup hésité avant de publier des compositions qui abordent des sujets de ma vie personnelle. Au delà de ma piètre voix d’autodidacte du chant (je me déciderai peut-être à prendre des cours un jour, mais le temps me manque !), il s’agit d’accepter ou non de se mettre à nu devant le lecteur, devenu pour l’occasion auditeur. En outre, chacun d’entre-nous vit avec ses propres « boulets », parfois lourds à tirer, alors il est bien entendu que je ne suis qu’une fourmi parmi des milliards, ni plus ni moins exceptionnelle que les autres : il n’y a donc aucune prétention dans ces chansons, qui racontent les temps forts de la vie d’un anonyme, ses joies et ses peines.Dans ce monde où l’on nous parle sans arrêt de protection de la vie privée, alors même que le développement des nouvelles technologies encourage plutôt un comportement inverse au travers des réseaux sociaux et des blogs personnels, j’ai finalement opté pour la mise-en-ligne d’une partie de mon jardin secret.

Aujourd’hui, je publie une chanson qui relate quelques mois de l’année 1986, les plus difficiles de ma vie : j’avais 22 ans, diplôme ESC en poche et un avenir professionnel qui semblait déjà tout tracé, ne restait plus que le service militaire avant d’attaquer la vie professionnelle. Et puis ce fut le choc, le « pétage de plombs ». Sans les visites quotidiennes de maman, je n’aurais sans doute pas pu m’en sortir, l’enfermement accompagné de l’absorption obligatoire de doses d’anxiolytiques pour cheval vous transformant jour après jour en légume. Une simple dépression se mue alors en grande détresse, sans aucune solution : vous mangez, vous dormez, vous ne pensez plus, vous êtes défoncé toute la journée, vous errez dans les couloirs et cherchez en vain un sens à votre existence de mort-vivant dans les rares moments de lucidité qui subsistent encore certaines nuits, dans le silence de votre chambre, que dis-je, de votre prison.

Ce sujet reste tabou, c’est pourquoi j’ai finalement décidé de publier ce texte, pour témoigner : si un jour, vous allez mal, si un jour, quelqu’un qui vous est cher tombe dans la dépression, ne cédez pas aux sirènes des anxiolytiques, ces médicaments vous achèvent, ils ne soignent pas. Refusez les psychiatres et cherchez le contact humain, la discussion et l’échange avec ceux qui vous aiment réellement !   

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Vingt ans après, j’ai écrit ces quelques lignes, pour laisser une trace et remercier maman …

 SAUVETAGE (août 2006)

Famas, bérets, rangers,

Appelé sous les drapeaux.

Fragilité du cœur,

Et cassure du cerveau.

Direction quatre murs blancs,

Bourré de médicaments.

Attention aux surveillants,

Parano c’est pas marrant.

(Refrain)

Celle que nous attendions pour éclairer nos journées,

C’est toi maman une lueur dans un nuage de fumée.

Celle que j’attendais n’était pas ma fiancée,

Maman c’est toi seule, qui m’a sauvé.

Il y avait celui qui marchait,

En répétant je veux baiser.

Il y avait celui qui disait,

Bientôt on va s’évader.

Et puis il y avait Olivier,

Qui était complètement paumé.

(Refrain) 

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Au chapitre des moments forts, vous trouverez aussi dans mon espace personnel « My Space », la chanson d’anniversaire de ma grand-mère (90 ans en février 2007), décédée l’an dernier. Cette modeste composition lui avait fait grand plaisir, je le voyais dans ses yeux en lui jouant, c’est la magie de la musique : dire des choses aux gens qu’on aime en essayant de transmettre le maximum des émotions qui sont en vous  … partager avec franchise, voilà qui tranche avec le monde professionnel (et parfois familial et privé) dans lequel nous vivons, faits de faux-semblants et de mensonges au quotidien, c’est de la merde tout ça.  

MAMIE (novembre 2006)

C'était bien les vacances chez Mamie et Elie

J'y repense encore souvent aujourd'hui

On allait aux rochers jusqu'à midi

Plus grands au casino, jusqu'à minuit 

Tous les étés, on venait voir Mamie

On croyait que jamais, ce s'rait fini

Cette liberté d'enfants, c'était grisant,

Car elle ne grondait pas, c'était tellement bien …

Les vacances chez Mamie et Elie,

J'y repense encore souvent aujourd'hui

On allait aux rochers jusqu'à midi,

Plus grands au casino, jusqu'à minuit 

On est tous réunis pour toi, mamie,

Pour fêter ton quasi-siècle de vie.

On compte bien remettre ça dans dix ans,

Alors prends soin de toi, en attendant … 

Joyeux anniversaire Mamie,

Porte-toi bien Mamie … 

Cliquez ICI pour écouter les morceaux.

Un frère, c’est aussi quelque chose qui marque dans la vie de chacun, surtout lorsqu’on n’en a qu’un seul (et pas de sœur, un grand regret). Il est de cinq ans mon cadet et vit aux Antilles depuis bon nombre d’années. En décembre 2007, il se mariait après un premier échec, tout comme moi et des millions d’autres ! Petit, lorsqu’il était vexé, il se mettait à genoux et se cognait la tête sur le sol !!! Au moins aussi fou que moi le fréro, quelle famille ! Excellent joueur de tennis dans sa jeunesse (4/6), batteur amateur et « emprunteur de ma voiture » en catimini … ses meilleurs amis se nommaient Stéphane et Pascal … j’ai composé cette chanson à l’occasion de cette fête de mariage, pour lui et sa dulcinée.

MARIAGE DE GUILLAUME

Tu t’cognais la tête par terre quand t’étais p’tit

Un peu plus tard, tu jouais de la batterie.

Tu m’invitais même à tes surprises-partys,

Avec Stéphane, Pascal et tous tes amis. 

Tu mettais trente minutes pour m’asphyxier,

Sur terre battue ou sur « quick* » mouillé.

Avec ma voiture, t’as parfois dérapé,

A chaque fois tu t’en est sorti p’tit fûté. 

(Break)

Mais coline a su enfin te dompter,

Et t’a donné un très joli bébé.

Comme moi, tu as choisi de te séparer,

T’as bien raison, ses choix faut les assumer. 

Tu es maintenant prêt à te marier,

Assurer de nouvelles responsabilités.

Tant qu’il y a l’Amour, faut pas t’inquiéter,

Mais ne te laisse pas marcher sur les pieds. 

Heureux mariage, Coline et guillaume,

Sur votre île, ce s’ra plus facile.

Adam et Eve au paradis des Antilles,

Romeo et Juliette,

Coline et Guillaume.

Adam et Eve au paradis des Antilles,

Romeo et Juliette, Coline et Guillaume. 

*C’est une surface de court de tennis qui ressemble au ciment.

Cliquez ICI pour écouter les morceaux.

Dans les semaines, les mois et les années qui viennent, je complèterai la collection avec des titres qui aborderont l’amour, la société, la bourse, d’autres anniversaires, d’autres thèmes musicaux sans parole … en gros, je suis encore très loin de l’épuisement des stocks ! Je dois avoir une centaine de morceaux et de thèmes en magasin, sur papier, dans la tête …  sans compter ceux qui naissent régulièrement de mon cerveau détraqué mais très actif J

Bon dimanche, et à demain matin, pour de nouvelles aventures boursières !