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La danse du sirtaki est de retour !

11H05

Première zone de résistance 3150/3165 points

10H45 : les marchés financiers restent plombés en zone PP mensuel – on verra si on termine en dessous ce soir : dans ce cas, un signal négatif serait donné à court terme (objectif théorique dans ce cas : 2895/2900 avant fin novembre, sachant qu’on aura, évidemment, de nombreux supports intermédiaires) – au PEA, je regarde les prix des actions mais rien ne me tente pour un éventuel rachat – je me contente donc de conserver les 17% investis et la grosse part de cash, le nerf de la guerre pour un financier – sans cash, on ne profite jamais des krachs, on en souffre …

Les investisseurs chargés qui avaient suivi le premier niveau de couverture possible (3350/55, c’était « hier » indiqué la semaine dernière, penseront à protéger les gains (au dessus des 3165 au plus près, au dessus des 3220 au plus large).

Je ne commenterai pas la réaction européenne face à la décision du pouvoir politique grec d’organiser un referendum : on crie au scandale, mais le jour où ce sera la guerre du feu dans l’hexagone, que fera le pouvoir ? Il sortira les chars ou il cédera devant la foule en colère ? Ce jour est donc la simple matérialisation des risques que je nomme « sociaux » et dont je parle quasi-quotidiennement – ces abrutis gèrent des dossiers, des pertes et des béénfices, mais ils oublient que derrière tout ça, rien n’est virtuel, il u a des masses de fourmis qui commencent à « déjanter », pressés par l’austérité depuis plusieurs années.

J’évoque la Grèce, qui nous fait danser le sirtaki, mais que pèse-t-elle à côté du problème de dettes  en Afrique, dont personne ne parle et qui perdure depuis des décennies : on se rafraîchit la mémoire ?

Voici un extrait d’un discours datant de 1987, histoire de remettre un peu les choses à leur place, de relativiser nos petits soucis quotidiens :

Pour les peuples africains, la dette publique n’est pas une question nouvelle. Depuis des décennies ils sont confrontés à l’avidité des créanciers (FMI et Banque mondiale en tête) et à de violents plans d’austérité « plans d’ajustements structurels » qui ont détruit leur souveraineté, les plongeant dans une pauvreté toujours grandissante. Il y a 23 ans, le 29 juillet 1987, Thomas Sankara (alors président du Burkina Faso) plaidait déjà pour la mise en place d’un front uni contre la dette : « La dette ne peut pas être remboursée parce que d’abord si nous ne payons pas, nos bailleurs de fonds ne mourront pas. (…) Par contre, si nous payons, c’est nous qui allons mourir. (…) Ceux qui nous ont conduits à l’endettement ont joué comme au casino. Tant qu’ils gagnaient, il n’y avait point de débat. Maintenant qu’ils perdent au jeu, ils nous exigent le remboursement. Et on parle de crise. (…) Nous ne pouvons pas rembourser la dette parce que nous n’avons pas de quoi payer. Nous ne pouvons pas rembourser la dette parce que nous ne sommes pas responsables de la dette. Nous ne pouvons pas payer la dette parce qu’au contraire les autres nous doivent ce que les plus grandes richesses ne pourront jamais payer, c’est-à-dire la dette de sang. » – article complet à lire ICI

Inutile de vous préciser que je reste encore et toujours à l’écart des bancaires, en attendant une éventuelle et salvatrice destruction créatrice (faillite(s) et-ou recapitalisations sur le marché boursier).

Sous 3115, le CAC40 pourrait aller chatouiller les 3090 voire les 3070 points, sachant que c’est le cours de 3035/40 (S2h) qui m’intéresserait pour remettre un peu de cash dans le Monstre (c’est le marché le Monstre, le Boss qui ratisse gratis, +10% et -10% en quelques jours, c’est du grand swing de crise).

Repère DOW : 11800/11770, attention si on devait casser ce dernier niveau après 14h45 (rappel : ouverture US à 14h30 cette semaine, en attendant que l’heure d’hiver soit effective à NY).

Prochain RDV en début d’après-midi, sauf passage d’ordre(s) au PEA.