Le Boss attend les suites (UE, Alcoa, FED)
Article n°11535
22h18 TENDANCE ET OPTIONS POUR DEMAIN – séance du mardi 10 juillet 2012
Pour les nouveaux arrivants, merci de lire l’historique et les objectifs du blog NT
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Trader’s Mag a publié un article NT en pages 13 et 14 dans son numéro de juillet 2012 : cliquez ICI
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Points-clé valides pour la séance du mardi 10 juillet 2012
PP 10.07.12 |
S3j |
S2j |
S1j |
PPj |
R1j |
R2j |
R3j |
CAC40 |
3102
|
3120
|
3139
|
3157
|
3176 |
3194 |
3212
|
DOW-JONES |
12606 |
12646 |
12691 |
12732 |
12777 |
12817 |
12862 |
Les points-clé journaliers des actions
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Programme du jour : rien en terme de macro-économie US, mais les résultats de la réunion au sommet de l’Europe politico-financière
L’EUROGROUPE SERA-T-IL FINALEMENT AUSSI RAPIDE QUE LA TORTUE ?
Le lièvre (le marché) n’est pas content, et il le fait savoir depuis quelques jours à celles et ceux qui se planquent derrière leurs carapaces : les tortues européennes, championnes de la réunionite et du sommet de la dernière chance sont en train de se péter la cruche au « MES » (« Mesqual, Ether et Serpette » —> Mécanisme Européen de Stabilité : tu files une rasade de Mesqual au pays malade, tu lui fais respirer quelques litres d’air gorgé d’Ether et tu prends te Serpette pour lui couper le peu de laine qui lui reste sur le dos) : plus sérieusement, je voulais juste mettre l’accent que l’on sait ce qu’il faut faire depuis 5 ans, et que, moins on le fait, plus on va se planter profond —> il fallait accepter la destruction créatrice qui nourrit le capitalisme dans ses crises cycliques, il faut savoir perdre gros de temps en temps à ce jeu mais, « ils trichent » en repoussant l’échéance avec des solutions qui ne changent rien au problème structurel de l’insolvabilité d’une partie des acteurs économiques publics et privés. Le capitalisme a toujours été parcouru par des vagues de faillites (bancaires pour ce qui est de cette crise) et il faudrait, une fois les mauvais élèves repris par les moins mauvais, renégocier durement la dette avec tous les créanciers (y compris nous-mêmes, par l’intermédiaire des produits d’épargne collectives et bourrés d’emprunts publics qui devraient servir de garantie à la gestion future, c’est la seule réelle garantie, soit 30% de la dette publique française). Plus on attend, plus la note se sale, ça deviendra vraiment indigeste quand on devra l’avaler, et son ampleur, au bout du compte, ne sera peut-être plus acceptée par la société civile pressée par le chômage et l’austérité. Alors, la solution extrême en passerait par une grande dépression (ou une grande inflation), on dirait que c’est ce qu’ils souhaitent. Faudrait vous bouger le cul, messieurs dames, au lieu de passer des heures à table à festoyer !
Un avis objectif des derniers développements de la crise de la dette en Europe est à lire ICI.
LES ETATS-UNIS PORTES PAR L’ELECTION PRESIDENTIELLE AUX USA ?
On peut y penser dès maintenant : l’avenir de l’eurozone étant plié économiquement, au moins pour quelques années, vers où se tourner pour y mettre partie de ses économies (principe de diversification). Quand on investit sur les actions du CAC40 et quelques valeurs du SRD en évitant les petites capitalisations, on pense « Asie » mais toutes les entreprises qui sont bien implantées dans ces régions valent une fortune en bourse (comme Pernod-Ricard, qui faisait partie de ma liste pour le moyen-long terme mais que je n’ai pas acheté pour quelques euros à l’époque, début 2010). Je me suis donc posé la question des USA, car on doit bien le reconnaître, leur bilan est nettement moins rouge que le nôtre après le nettoyage partiel opéré en septembre 2008 (destruction créatrice, avec faillites de banques dont lehman Brother’s). En outre, le système social basique qui prévaut là-bas ne pose pas de problème, nous, par contre, pour accepter l’ultra-libéralisme social … bref, le dynamisme américain, qui bouffe en plus une partie de sa croissance sur le dos de l’Europe (voir taux de change euro-dollar), mérite d’être regardé et tant qu’à faire, on va aller voir dans le coeur de crise (mais toujours hors du système financier, pas de bancaires et pas d’Axa) : en effet, le coeur de la crise est mal coté, c’est plus dangereux mais ce sera plus rémunérateur sur les meilleurs choix.
J’ai pensé à Lafarge, pour diversifier dans le secteur de la construction : la société réalise plus du quart de son CA aux USA (12% pour St Gobain par exemple) et a réduit son endettement ces trois dernières années (même si le ratio est encore de 66% contre 44 pour St Gobain, qui propose également un rendement proche des 4% contre « rien ou presque » pour Lafarge) – j’acheterai une ligne de Lafarge au PEA en cas de franchissement des 35 euros, ou au contraire si le titre se repliait vers les 31.50 euros (cible théorique si on devait casser les 33 euros en clôture journalière)…
La bourse américaine pourrait donc être aidée par l’échéance électorale de novembre en plus de la nullité des européens à casser une virtuelle Union européenne qu’ils ont eux-mêmes décrétée puis construite (solidement selon leurs dires, pfff) – un château de cartes sur qui souffle la FED (attention, Bernanke aura une influence sur la spéculation mercredi soir, une annonce de nouveau QE sauverait sans doute l’été, ou un discours mieux apprécié, à suivre …). L’important est de ne pas céder à la tentation de dire « les US sont plus endettés que nous donc sont trop chers » – oui, ils sont plus endettés mais ils ont d’autres garanties que les nôtres à offrir à leurs créanciers d’une part, et l’année des élections, on négocie, si la bourse US doit durement chuter suite à des problèmes similaires à ceux de l’Europe, ce ne serait qu’en 2013, à mon humble avis bien évidemment.
L’ECONOMIE VULGARISEE AVEC MICHEL SANTI
Un article à lire absolument : il montre que c’est l’emploi (et donc la rue) qui sera déterminant(e) dans cette crise, exactement comme dans les années 30.
ANALYSE RAPIDE POINT-PIVOT POUR DEMAIN
22h05 : le DOW a réalisé un plus bas quelques points sous les 12690 (12686.57, ce n’est pas une cassure, c’est le S2j des 12687) et s’est redressé en soirée, sans faire d’exploit non plus – clôture dans la quasi-stabilité à -0.28% et 12736.29 points – tendance prédisposée haussière en intraday au dessus des 12732 (12730/35), à confirmer demain …
Analyse DOW : 12730/35 PPj – sous le plus bas de ce jour (12685 e en dessous), cible de fond à 12660/12645 – sous 12640, ce serait le test des 12605 (PPm/S3j). Objectif théorique au dessus des 12730 : 12775/80 R1j, qui pourraient être touchés si Alcoa donne des ailes aux acheteurs tout à l’heure (trend haussier depuis 20h55, rien ne dit que cela va s’arrêter)
Analyse CAC40 : 3155/3160 PPj – prédisposition légèrement haussière – le repère principal se situe à 3135/3140 – c’est seulement sous ce dernier plus bas que les vendeurs mettraient les moyens pour aller tester la zone-support de court terme S2h/PPm (3089/3105) – 3120 et 3102 sont S2j et S3j valides demain – sous 3070 en clôture journalière, l’été serait sans doute sanglant (2920/25 cible minimum) – si on tient le choc et que les cours CFD de 21h43 restent à ce niveau demain matin (3266), la cible 1 se situe à 3175/3180 – ne plus vendre si on dépassait 3180, on aurait sans doute une accélération haussière brutale vers la nouvelle résistance des 3195/3215 (R2j et R3j demain, au ssi PPh et niveau technique qui céda vendredi).
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