10H27

Image du PEA au jeudi 16.08.2012 vers 10h20 (CAC 3443.50 points)

Performance du CAC40 en 2010 : – 3.34%

Performance du CAC40 en 2011 : -16.95%

Performance du CAC40 en 2012 : + 8.98%

PEA depuis le 1er janvier 2010 : +6.71% (CAC -13.13%)

Performance relative : (106.71/86.87) +22.84%

Prur (prix de revient unitaire réel) : prix d’achat augmenté du courtage et diminué des dividendes détachés + éventuellement des allers-retours court terme effectués – les dividendes ne sont pas réinvestis mais mis en réserve – cette méthode permet à l’investisseur moyen terme de connaître précisément où en est son retour sur investissement – selon le rythme de ses arbitrages ou allers-retours*, l’investisseur aura, à un moment donné, un prix de revient réel à zéro (sauf faillite de l’entreprise) : alors, il sera titulaire d’un revenu réel régulier, une sorte de retraite – toujours intéressant pour l’avenir sombre sur ce plan, inéluctable.

Les titres éventuellement entre parenthèses, matérialisent le bénéfice réalisé (en réserve), la valeur n’étant plus en portefeuille, dans l’attente d’une nouvelle entrée en fonction des opportunités, à laquelle sera retranchée l’avance prise lors des opérations soldées, pour obtenir le prur.

Le jeudi 15 août 2012 : le portefeuille stagne tout comme les marchés financiers, en mode « vacances avancées ». Ainsi, le CAC40 tourne autour des 3450 points sans dépasser les 3475 points, la résistance à franchir depuis dix jours pour espérer monter vers les 3500 points, R2 mensuelle* et objectif théorique tant que l’on ne repasse pas sous les 3395 points.

* Pour celles et ceux qui ne connaissent pas l’indicateur-prix point-pivot, cliquez ICI

Le DOW JONES, pour sa part, évolue entre 13100 et 13225 points, soutenu par les espoirs d’un nouvel assouplissement quantitatif de la part de la FED.

La situation macro-économique poursuit sa dégradation en Europe, tandis que les USA, même peu dépendants de l’UE (2% des exportations US vont vers l’Europe) se retrouvent pénalisés « par ricochet ». En effet, l’Asie et les émergents pâtissent de la récession européenne et ralentissent du coup leurs échanges avec les USA, comme le montre l’indicateur « Dry Baltic Index » qui pointe à 774, non loin des plus bas de janvier et de l’automne 2008 (voir ce lien).

Reprenons le florilège des dernières nouvelles macro-économiques en provenance d’Europe ou des USA : le moins que l’on puisse dire est que ce n’est pas glorieux !

L’activité d’août est passée sous le zéro dans la région de New-York au mois d’août (-5.9, Empire State de la Fed de NY) : les américains épargnent beaucoup actuellement et les derniers chiffres des ventes de détail de juillet ne sont que le rattrapage de juin (+0.8% contre -0.7% en juin).

Au second trimestre, l’Allemagne a réussi à maintenir sa croissance positive de 0.3% tandis que la France tient le « zéro » (en réalité -0.05% mais les statisticiens de l’INSEE ont arrondi comme ça les arrangeaient ! -0.045 = 0). Pour les pays du sud, c’est le massacre attendu, avec -1.2% au Portugal, -6.2% en Grèce qui demande à commencer à rembourser l’aide de 110 milliards en 2020 au lieu de 2016, l’Italie et l’Espagne autour de -0.2%/-0.3%, même l’Islande a réalisé -1%, ce qui montre la dépendance des uns par rapport aux autres, c’est la joie de la mondialisation. Comme je le ressasse depuis des années, chaque maillon de la grande chaîne de l’économie globalisée doit être dans une forme minimum pour ne pas mettre en péril l’ensemble. Ce système obsolète, car basé sur l’énergie fossile pétrole qui se raréfie, ne peut fonctionner de façon optimale avec une Europe qui a réalisé -0.2% de récession au second trimestre.

Mon avis fondamental à court et moyen terme, comme depuis janvier 2008, ne change pas : neutre-négatif. Je me laisse l’option « neutre » car : 1/ les banques centrales peuvent encore tenir le bébé la tête hors de l’eau quelque temps, et 2/ les multinationales, qui tendent vers des monopoles, ont pour de nombreuses d’entre-elles, des trésors de guerre (du cash) et sont peut-être capables de maintenir des niveaux de bénéfices justifiant les cours actuels. N’oublions pas que la bourse anticipe à 6/9 mois et que les prix correspondent à une certaine réalité. Je ne suis pas d’accord avec ceux qui répètent sans discontinuer que les marchés ne représentent plus que la spéculation et seraient donc « déconnectés de l’économie réelle » en permanence.

Toutefois, l’optimisation permanente des coûts au sein des grandes entreprises crée un chômage structurel qu’il sera difficile de résorber (sauf avec des emplois précaires ou des temps partiels) et qui, par définition, provoque un repli de la base des consommateurs : la croissance est tirée par les achats des « petites et moyennes gens », or, ce sont eux qui prennent les effets de la crise en pleine figure, entre austérité et pénurie d’emplois. Je ne vois pas dans quel marc de café regardent les spécialistes pour anticiper un rebond de l’activité au second semestre. Pour ma part, on navigue en plein brouillard, voire dans l’œil du cyclone.

Rappel des ordres valides tout le mois d’août (sauf modification dans un article en temps réel, comme d’habitude – le programme sera étoffé si on devait atteindre les 3500 points) :

ACHATS

VINCI (poids 1%), limite 31.75E

VEOLIA (poids 1%), limite 7.50E

TOTAL (poids 1.5%), limite 35.35E

ACCOR (poids 1%), limite 24.95E

CASINO (poids 1%), limite 63.30E

VENTES

CASINO (poids 1%), limite 71.50E

LAGARDERE, limite 23.95E

SAFRAN, limite 29.30E

VALLOUREC, limite 36.06E, exécuté le lundi 6.08.2012

Prochain RDV après le 26 août prochain – je suis en vacances et absent de chez moi pendant huit jours – si un ou plusieurs ordres sont servis au PEA, la mise-à-jour sera effectuée à mon retour.

HISTORIQUE 2010 (courtage inclus 0.3588% par ordre, sauf intraday retour gratuit)/2011 (courtage inclus 0.10% par ordre)/2012

(1) Solde au 31.12.2009 : TOTAL (poids 10%) prur : 37.64E

(2) En portefeuille

(3) Acompte sur dividende 0.67E inclus (détaché le 5 mai 2010)

(4) Dividende 1.40E inclus (détaché le 6 mai 2010)

(5) Dividende 2.24E inclus, détaché au matin du jour de la vente

(6) Acompte sur dividende de 1.14E en 2010, (détaché le 27 mai 2010)

(7) Vente du 1/15^ème actions gratuites détachées le 29 mai 2010 inclus (soit 6.66% d’incidence sur le prix de revient0

(8) Changement de broker, le courtage passe à 0.10% TTC par ordre- renseignements : Michel Delobel au 09.70.40.80.62

(9) Dividendes 1.60^E inclus (détachés le 29 avril 2011, le 30 avril 2012)

(10) Solde du dividende 0.67E (détaché le 4 mai 2011) et acompte sur dividende 0.83E (détaché le 10.11.2011)

(11) Dividende 1.14E inclus, détaché le 23 mai 2011

(12) Acompte trimestriel sur dividende 2011 de 0.57E inclus

(13) Dividende 1.00E détaché le 4.05.2012 inclus

(14) Dividende 1.30E détaché le 8.05.2012 inclus

(15) Dividende 2.50E détaché le 10.05.2012 inclus, et une action gratuite pour 10 détenues le 31/05/2012

(16) Dividende 2.10E détaché le 18.05.2012 inclus

(17) Dividende 3.00E détaché le 21.05.2012 inclus

(18) Dividende 1.22E détaché le 21.05.2012 inclus

(19) Dividende 0.14E détaché le 22.05.2012 inclus

(20) Dividende 1.30E détaché le 05.06.2012 inclus

(21) Dividende 1.15E détaché le 11.06.2012 inclus

(22) Solde dividende 0.57E détaché le 18.06.2012 inclus

(23) Dividende 0.52E détaché le 27.06.2012 inclus