10H00

La surchauffe des Emergents

La Chine, l'Inde, le Brésil … les grandes économies émergentes sont en surchauffe, sur un schéma qui me rappelle les années 70 en Europe, sur fond de chocs pétroliers – cette époque fut d'ailleurs le départ des premiers déficits des budgets publics, le début de l'inexorable enfoncement dans la facilité de la hausse de l'endettement (il dure depuis 35 ans, un gros paquebot qui ne semble plus vouloir s'arrêter, mais attention, le port est en vue, il faudrait penser à inverser les turbines sous peine de gros choc !).
Les émergents sont donc en "pleine bourre", ils vivent leurs 30 glorieuses mais l'inflation devrait calmer cette croissance, les banques centrales de ces pays entrant dans un cycle de relèvement des taux d'intérêt – la conséquence pour les anciens dominants que sont l'Europe et les Etats-Unis : une moindre demande de la part de ces gros clients, et un soutien à la croissance qui devrait ralentir, au moment même où nous en aurions le plus besoin.
Vous pouvez lire cet article concernant l'Inde, endettée à 5.5% de son PIB pour une croissance de 9% et une inflation ressortant au double de ce qui était prévue pour cette année.

Les irlandais entre colère et émigration

Le grand départ : la situation va devenir tellement difficile pour l'économie irlandaise dans les prochaines années (austérité maximum qui est actuellement en discussion, bataille politique à prévoir, et risque de déséquilibres sociaux), que les spécialistes prévoient un exode massif de la jeunesse et des gens dynamiques : aller chercher les conditions de son épanouissement personnel ailleurs.

En France, les seniors, pour une minorité de 17% (loi des 20/80), ont l'intention de créer leur propre entreprise : félicitations à eux, c'est la bonne décision même si la forte pression fiscale et le comportement des banquiers dans cette période de défiance, sont un frein à la réussite individuelle – heureusement, à plus de cinquante ans, on dispose souvent d'un capital pour démarrer, et ainsi s'affranchir de la dictature du banquier – quant à celle des charges sociales et des taxes, malheureusement, il faut s'y plier et avoir un tempérament de "prévoyance personnelle" fortement développé, sous peine de manquer de cash avant d'avoir atteint une taille minimale.
Exemple personnel : après 4 ans et demi d'existence, NT ne peut pas "mettre de côté" chaque année, plus que le montant total des charges sociales de l'exercice suivant, à chiffre d'affaires égal – les augmentations des ventes profitent pour plus des deux tiers à l'Etat (en tenant compte de l'IR), difficile à accepter lorsqu'on s'est débrouillé tout seul pour créer son emploi (à 1.500E par mois, pas le Pérou non plus :-), mais c'est la règle de la ponction maximale qui prime !

9h57 : la tendance demeure haussière, mais aucun des niveaux PPj ou R2j n'a été touché (3745/3785) – c'est la R1j d'hier (3777) qui a stoppé le mouvement de l'ouverture, mais le repli reste contenu, loin du PPj des 3745 points. Mon repère principal reste le DOW, avec les résistances des 11410 puis 11450/11460 (actuellement 11395 CFD).

L'or poursuit sa hausse (1420$ l'once), le pétrole bloque encore sur les 89.50$ le baril, proche des 90$, grande résistance de moyen terme.

PEA : stratégie inchangée – faiblement investi (12.5%), en accord avec mon analyse moyen long terme, neutre négative.

Prochain RDV vers 13h00, je serai à l'extérieur à partir de 10h30.