21H57 Suivi portefeuille personnel, vendredi 18.11.2011 en clôture

_{Pour les nouveaux arrivants, merci de lire l’historique et les objectifs du blog NT}

PEA personnel …………………………. Analyses fondamentales …………………………. Vie en Grésigne

VOS ACTIONS : MON AVIS SUR 57 VALEURS

Image du PEA au 18.11.2011 en clôture (CAC 2997.11 points)

Performance du CAC40 en 2010 : -3.34%

Performance du CAC40 en 2011 : -21.23%

PEA depuis le 1er janvier 2010 : +4.72% (CAC -23.86%)

Performance relative : (104.72/76.14) +37.54%

Prur (prix de revient unitaire réel) : prix d’achat augmenté du courtage et diminué des dividendes détachés + éventuellement des allers-retours court terme effectués – les dividendes ne sont pas réinvestis mais mis en réserve – cette méthode permet à l’investisseur moyen terme de connaître précisément où en est son retour sur investissement – selon le rythme de ses arbitrages ou allers-retours*, l’investisseur aura, à un moment donné, un prix de revient réel à zéro (sauf faillite de l’entreprise) : alors, il sera titulaire d’un revenu réel régulier, une sorte de retraite – toujours intéressant pour l’avenir sombre sur ce plan, inéluctable.

Les titres éventuellement entre parenthèses, matérialisent le bénéfice réalisé (en réserve), la valeur n’étant plus en portefeuille, dans l’attente d’une nouvelle entrée en fonction des opportunités, à laquelle sera retranchée l’avance prise lors des opérations soldées, pour obtenir le prur.

Le vendredi 18 novembre 2011, 20h50 : nous voici, une nouvelle fois à la croisée des chemins entre un rebond sur support majeur, et une rechute en zone de krach – je vous parle bien évidemment du CAC40 et non du DOW, qui fait nettement mieux que Paris, faiblesse du dollar imprimé en masse oblige (merci aux créateurs de cet euro, soit-disant indispensable, surtout pour eux-mêmes, lorsqu’ils vont les dépenser hors de nos frontières).

J’entends depuis hier de nombreuses personnes de tous les profils, dans et hors métier de la finance, qui raisonnent sur du subjectif pour justifier un achat sur la zone des 3000, dans le genre « les riches ont besoin de la bourse, notre société a besoin de la bourse, elle ne peut pas trop chuter » ; ou encore « les fondamentaux des entreprises sont solides et les cours sont massacrés », c’est vrai, mais la remontée se fera avant le prochain krach, ou après ? D’autres évoquent une configuration technique, par exemple un support dynamique d’une moyenne mobile et ils ont raison, mais aucun signal de rebond n’a été donné à l’heure où je vous écris, si ce n’est en intraday sur le DOW, où la tendance prédisposée haussière se tient difficilement après une attaque au dessus des 12830/35, une autre sous les 11800/11770, puis une nouvelle à 12830/35 actuellement en échec …

Ce que je veux encore répéter ce soir, et vous faire entrer dans le crâne (pour le bien de votre argent, sinon, franchement, faites ce que bon vous semble en toute liberté :-), c’est qu’il ne faut jamais se baser sur des certitudes, car elles vous mèneront un jour ou l’autre vers des désillusions : il faut apprendre à mesurer son risque, et à utiliser les moyens à votre disposition pour gérer intelligemment votre investissement. Lorsque l’on achète sur un gros support, on doit se protéger car c’est le marché qui décidera du rebond, pas vous – en voici des gros supports : 5500, 5000, 4400, 4000 (rappelez-vous fin juin dernier), 4250, 3700 et 3500 (rappelez-vous cet été), 3000 (rappelez-vous cet été) ou 2700 (ah, un beau rebond de 700 points, mais après combien de chute libre sur le moyen-long terme ? auriez-vous eu les moyens de tenir en achetant, même progressivement, dès les 5000 ? auriez-vous eu la présence d’esprit de ne pas toucher aux actions dangereuses comme les bancaires, etc, etc  ?).

Le discours facile tient à répondre à mon paragraphe : « les prix remonteront bien un jour » – concernant un indice boursier, en supposant qu’on ne passe pas par 1750 points avant de remonter, le discours se tient – MAIS entre l’immobilisation de l’argent (perte latente importante, on est coincé), et les occasions qu’il y aura de faire « d’autres bêtises » dans l’intervalle de temps nécessaire avant de retrouver le prix moyen d’entrée (intervalle dont la durée est INCONNUE), cela finit souvent par une catastrophe – exemples : presque plus de cash dès 3700 sans stop sur les positions perdantes, ou vente à perte dans la panique et immobilisme ensuite etc, etc …

Sur actions, cette réponse tient encore moins, car :

1/ votre action peut valoir un jour 0.01E (je connais, Moulinex, l’un des premiers essais en bourse, 10.000FF de l’époque à la poubelle, petits actionnaires floués, Seb s’en régale encore).

2/ votre action peut subir des dilutions, l’entreprise augmentant son capital pour se sauver des prédateurs après des erreurs de gestion ou des phases de moins bonne fortune (les exemples sont légions : le plus connu, celui de FTE, demandez ce qu’en pense celui qui a gardé sa ligne d’un poids de 20% acquise de 150 à 80E au fil du temps + un plus bas vers 6E et quelques + augmentation de capital vers 14.50E (doublement du nombre d’actions) + le krach de 2003 sur le reste de son portefeuille – s’il a tout assumé, en supposant que le cash ne lui ait pas manqué (ni le courage) pour passer de 20 à 30% environ d’exposition sur FTE, il n’est pas encore à l’équilibre aujourd’hui, malgré le dividende.

3/ votre action peut changer de dimensions, pas dans le sens que vous auriez imaginé : d’un grand espoir à un clochard (Nicox, Infogrames, Liberty Surf, Multimania pour les anciens, mais aussi Ubi Soft ou encore Lagardère, Thomson etc).

C’est pour cela que depuis janvier 2008, j’ai décidé d’appliquer les règles simples suivantes :

– toujours un matelas de cash pour les événements inattendus, au minimum 25% mais en période de tendance longue haussière – jusqu’à 90/100% cash si le risque me semble vraiment trop important

– petites et moyennes valeurs proscrites, je tape à 90% dans le CAC40 + Casino

– je diversifie et je ne dépasse jamais 10% du global sur un même titre sans un stop-loss

– j’évite tout ce qui est « recovery » ou retour à meilleure fortune (ce qui ne m’empêchera pas de faire quelques paris si nous vivons un krach boursier alors que le PEA n’est pas encore lui-même dans le rouge : je pense à l’automobile, les cycliques, et des valeurs comme Air France ou Veolia)

– au delà des 50% investis, si on est en zone de krach, je poserai des stops-loss

– j’arbitre de temps à autre les positions, mais ne travaille pas en tendance, j’achète des « gros » supports et des « grosses » résistances : dans quelques mois, nous aurons le plaisir de vous montrer comment pratiquer cette stratégie de break-out en tendance avec stops, puisque la gestion dynamique sur actions est toujours prévue, dans les cartons … cela permettra d’accompagner les hausses après des achats sur supports (en renforçant pour le plus court terme).

– je tiens compte du dividende (objectif moyen-long terme) et du secteur d’activité (proscrits les secteurs du coeur de crise, sauf sur zone de krach 2400/2500 points, ou prix historiquement bas, comme sur Peugeot, ounexception comme Bouygues pour l’exemple, vous la repérez de suite dans le détail des opérations, c’est la lanterne rouge !).

Conclusion : on peut donc acheter un support dans une tendance baissière, mais il faudra « gérer sérieusement l’affaire », conscient du risque intrinsèque à une telle opération – en trading, ce comportement d’acheter ce qui baisse, et de vendre ce qui monte, non associé à une expérience et à une stratégie bien au point, vous mènera à l’échec –> il faut savoir choisir les niveaux pour intervenir et sortir du marché (soit 3 prix : l’entrée, le stop et l’objectif 1), gérer le % d’exposition et la perte possible si la tendance se poursuit contre vous.

J’en reviens au PEA, en espérant que ces explications vous feront mieux comprendre le mode de gestion adopté, sachant que je raterai des rebonds avec une exposition si faible —> l’important, comme le montre le différentiel entre CAC40 et PEA depuis le 1er janvier 2010 (+4.72 contre -23.86), est de ne pas se prendre -20 ou -30% dans les dents tous les 4 ou 5 ans, imaginez avec des bancaires en 2007, des TMT en 2000, la tête des portefeuilles qui ont 10 ans …

21h50 : le Boss ne donnera aucune indication ce soir, puisque nous en sommes à 11815 points à dix minutes du terme, le CAC CFD vaut 2993 – la prédisposition est baissière pour la semaine prochaine, le PPh se situant à 3050 – pas de fantasme trop appuyé tant que le marché ne clôture pas une séance au dessus de ce médian de très court terme qui est résistance du rebond technique timide qui pourrait se mettre en place …

Je poserai des ordres d’achats le cas échéant, uniquement si l’indice devait tester la zone de krach un peu plus profondément dans les jours qui viennent – j’attendrai un éventuel test de la zone 2855/2930 pour commencer à racheter (d’abord Arcelor, à 12.80E prix maximum). Je conserve les 17% investis, pas de vente programmée avant un éventuel test des derniers plus hauts, à 3400/3420 points.

HISTORIQUES 2010 (courtage inclus 0.3588% par ordre, sauf intraday retour gratuit)/2011 (courtage inclus 0.10% par ordre)

(1) Solde au 31.12.2009 : TOTAL (poids 10%) prur : 37.64E

(2) En portefeuille

(3) Acompte sur dividende 0.67E  inclus (détaché le 5 mai 2010)

(4) Dividende 1.40E  inclus (détaché le 6 mai 2010)

(5) Dividende 2.24E inclus, détaché au matin du jour de la vente

(6) Acompte sur dividende de 1.14E en 2010, (détaché le 27 mai 2010)

(7) Vente du 1/15^ème actions gratuites détachées le 29 mai 2010 inclus (soit 6.66% d’incidence sur le prix de revient)

(8) Changement de broker, le courtage passe à 0.10% TTC par ordre- renseignements : Michel Delobel au 09.70.40.80.62

(9) Dividende 1.60E inclus (détaché le 29 avril 2011)

(10) Solde du dividende 0.67E  (détaché le 4 mai 2011) et acompte sur dividende 0.83E (détaché le 10.11.2011)

(11) Dividende 1.14E inclus, détaché le 23 mai 2011

(12) Acompte trimestriel sur dividende 2011 de 0.57E inclus

Prochain RDV avant demain soir pour préparer la semaine prochaine et la séance de lundi.