La crise est derrière « eux » …
Rappel : je serai absent toute la matinée, exceptionnellement, il n’y aura pas d’article en pré-ouverture, prochain RDV 15h00 au plus tard. En rentrant, je vous ferai un rapide compte rendu de ma visite au Crédit Coopératif de Toulouse, l’agence la plus proche de ma campagne profonde 🙂
Tendance de décembre : objectif théorique à 3320/3340 à Paris (R1m/gap), invalidation sous les 3040 points en clôture
—————————————————————–
Points-clé valides pour le mois de décembre 2011
PP MENSUELS 12.2011
|
S3m |
S2m |
S1m |
PPm |
R1m |
R2m |
R3m |
CAC40 |
2454 |
2624 |
2889 |
3059 |
3324 |
3494 |
3759 |
DOW-JONES |
10500 |
10866 |
11456 |
11822 |
12412 |
12778 |
13368 |
Les points-clé journaliers des actions sont à consulter ICI
——————————————————————
22H51 LA TENDANCE POUR DEMAIN – analyse CAC40 point-pivot pour le jeudi 01.12.2011
Pour les nouveaux arrivants, merci de lire l’historique et les objectifs du blog NT
PEA personnel …………………………. Analyses fondamentales …………………………. Vie en Grésigne
VOS ACTIONS : MON AVIS SUR 57 VALEURS
—————————————————————–
Points-clé valides pour la séance du jeudi 1er décembre 2011
PP 01.12.11 |
S3j |
S2j |
S1j |
PPj |
R1j |
R2j |
R3j |
CAC40 |
2858 |
2922 |
3038 |
3102 |
3219 |
3283 |
3399 |
DOW-JONES |
11235 |
11397 |
11721 |
11884 |
12208 |
12370 |
12694 |
Les points-clé journaliers des actions sont à consulter ICI
——————————————————————
TENDANCES ET OPTIONS POSSIBLES POUR DEMAIN
Le jeudi 1er décembre 2011 : chômage hebdomadaire, ISM manufacturier de novembre et dépenses de construction en octobre
L’USURE NOUS A TUES
A la bonne heure, je revois tous les persuadés du rebond des 3000 points ressurgir et s’écrier « je le savais » ! Cela fait maintenant plus de six années (septembre 2005 à aujourd’hui) que je vis tous ces retournements de marchés en y faisant de moins en moins attention : regretter de ne pas avoir pris une tendance, regretter de ne pas avoir chargé à la vente sous les 3000 et recharger à l’achat sur les 2800 etc, etc. Comme la vie, la bourse est le temple des regrets. Donc, passons sur les combats des Nostradamus qui inondent la planète terre (c’est comme au foot, il dort un sélectionneur par supporter), et essayons de donner un peu de profondeur au débat. C’est donc par le côté de la lorgnette de l’investisseur moyen-long terme que je vais commencer cet article, mais aussi du point de vue du « citoyen « eurofrançais » moyen que je suis » (je ne sais pas comment je réagirai si je faisais partie des 5% du haut, pardonnez donc certains mots francs et directs, ils ne seraient que le reflet de ce que je ressens de ma position, qui doit être similaire à bon nombre de « gens » ).
Sans entrer dans les détails de l’histoire, je vais aller chercher un écrit qui concerne le fléau de cette crise, simplement sa source : l’usure, j’ai déjà évoqué ce sujet il y a quelques mois, et il me semble opportun d’en rappeler les mécanismes rapidement, au moment même où les institutions financières PRIVEES du monde occidental sont en train d’accélérer le processus de destruction d’un modèle désormais révolu. Je parle déjà au passé dans le titre de ce paragraphe, mais il me manque juste le timing, sauf si, comme écrit dans l’article précédent (image PEA), les déséquilibres survivent sans chaos ni grande dépression. On dit que la crise de 1929 n’a rien a voir avec celle d’aujourd’hui. Pour ma part, je pense au contraire qu’il existe d’effrayantes similitudes entre les deux, à commencer par la montée des régimes autoritaires ou d’union nationale là où ça va mal, à commencer par les variations boursière du type que celle dont nous sommes les témoins en ce moment même, à commencer par la même dérèglementation du secteur financier (1908 à 1929 contre années 80 aux années 2000) qui a mené aux mêmes exagérations, notamment dans l’utilisation de l’usure comme moyen d’accaparer la richesse créée —> c’est ce que l’on appelle la trappe à liquidités (le Japon est dedans depuis bientôt 20 ans). Tout cela est bien complexe à résumer dans un article du soir, alors que tous les portefeuilles de France et de Navarre sont tout heureux de revoir les 3150 points, et peut -être demain les 3220/25 prochaine résistance, mais je n’ai pas l’habitude de servir la soupe que tout le monde serait prêt à manger en se disant que la crise est cette fois derrière nous !
Voici un article d’un autre temps, pour celles et ceux qui veulent creuser pour mieux comprendre la notion du risque abyssal provoqué par l’usure concentrationnaire – comme l’auteur, je ne veux pas me poser en oiseau de mauvais augure mais les faits historiques parlent d’eux-mêmes :
L’usure, un peu d’histoire qui fait peur
LA FED CONSTATE LES FAITS ET EVOQUE DES ASSOUPLISSEMENTS SI LA CROISSANCE DEVAIT FLECHIR EN 2012 …
A la lecture de ce court résumé concernant l’avis de la FED sur l’état de l’économie américaine, je lis que les coûts diminuent et que la marge pour de nouveaux assouplissements s’agrandit – pas un mot sur la dette fédérale, boulet qui traîne aux pieds des américains aussi, caché par la machine à imprimer des dollars, pour combien de temps encore ? un pis-aller qui ne donne aucun résultat depuis cinq ans, comme la FED le constate elle-même lorsqu’elle annonce, ce n’est pas une nouveauté, que le marché de l’immobilier reste en crise, que l’embauche est rare (quid de l’ADP de l’après-midi alors ?) et le taux de chômage (officiel) coincé à 9%.
Les banques centrales ont donc acheté du temps, comme en 2008/2009 la FED, comme en septembre lors la version 1 de la mobilisation générale des banques centrales. Pendant ce temps-là, les consommateurs de la région UE s’apprêtent à vivre une année 2012 des plus dangereuses, entre austérité, sécurité, peur, hausse du chômage, diminution des prestations sociales et augmentation des prix des assurances privées – la destruction de la solidarité entre les générations est maintenant effective, ce sera chacun pour sa tronche (la solidarité, un leurre qui a permis à deux générations de bouffer pour 4 ou 5, celles d’après le déluge, celles qui rembourseront la note).
Le temps c’est beaucoup d’argent récupéré pour les créanciers : imaginez, si ça tient trois ans de plus, la dernière émission italienne aura rapporté plus de 25% aux souscripteurs, un amortissement ultra-rapide pour de l’argent virtuel, qui sera effacé des ordinateurs, restera les milliards d’intérêts de bénéfice, à la sueur de l’austérité du peuple italien – nous pend au nez la même chose, c’est géant cet avenir du civil de l’UE, happé par la trappe à liquidités !
En allant un peu plus loin, vu que ce sont principalement les émergents et les producteurs de matières premières qui nous prêtent, c’est un juste retour des choses de l’histoire, me semble-t-il, que l’ex-dominateur des XIXème et XXème siècles se retrouve à son tour sous le joug de ses anciens « colonisés » – reste à savoir comment « l’émergent » compte gérer sa position de créancier de son ancien Chef et principal client : encore un subtil jeu d’équilibre, cela va se faire au fil des ans, le temps que les indigènes (nous) prenions l’habitude du changement, le temps que les vieux comme moi et tous ceux d’après aient rendu les armes, leurs âmes de l’Ancien Régime …
PEA : STRATEGIE DECEMBRE SIMPLISTE
17% investis et un seul titre à vendre partiellement (Vivendi : j’avais prévu de vendre à 17.30 euros minimum en novembre, pour un achat réalisé à 16.02 euros) – je suivrai le plan initial comme si de rien n’était : en revenant demain vers 14h30, je poserai un stop-gain ou céderai la position dès lors que Vivendi aura touché 17.45 euros (rappel : je serai absent toute la matinée, exceptionnellement, il n’y aura pas d’article en pré-ouverture).
Ainsi, le compte pourrait se retrouver à nouveau en position d’exposition de base minimaliste, à 14.5% (avec un absent, Air Liquide, toujours pas racheté) – si décembre devait nous valoir un gros rebond, je finirai l’année 100% cash, et commencerai la saison de janvier en ayant soldé les comptes, à charge pour moi de revenir sur le marché dans le bon timing en 2012.
En outre, la transformation du blog d’origine en version 2 (depuis le printemps, même si vous n’en avez rien vu, j’y ai laissées un plein wagon d’heures « supplémentaires ») et une année boursière très mouvementée, m’obligent à ralentir le rythme (dixit mon corps) – je vais donc profiter de la période de Noël pour me dégager un peu de temps pour souffler. En fait, j’espère que le Boss nous laissera tranquilles jusqu’en janvier 🙂 à suivre, c’est lui qui décidera quoiqu’il advienne.
SI JAMAIS (j’ai bien écrit « SI », mais j’espère que cela ne sera pas le cas) : donc, si jamais les tensions géopolitiques entre Ankara, la Syrie, ou si le cas iranien, devaient déclencher je ne sais quelle horreur encore, alors je ne vendrai rien au PEA (guerre = destruction créatrice) mais je n’achèterai rien non plus (je veux bien accompagner des sociétés à moyen terme, je veux bien « shorter » le Boss pour dépenser l’argent autour de chez moi, chez les producteurs locaux, ou donner aux travailleurs handicapés, ou encore payer des cours d’équitation à mon fils ; mais je n’achèterai jamais la guerre, désolé, je ne suis pas un financier pur et dur, mais avant tout un être humain « normal »).
Pour terminer, avant l’analyse point-pivot pour demain, une rapide évaluation du rattrapage potentiel du « lièvre-indice » contre la « tortue-PEA » en cas de rallye haussier : comme je n’ai plus de cycliques, je monterai moins rapidement que l’indice, et à 14.5% investis après la probable vente de Vivendi, la valorisation grimpera déjà 6.90 fois moins vite que le marché (c’est le contraire du levier:-) —> on va donc estimer que je suis investi à 10% avec une performance de 6.35% contre -20% pour l’indice (depuis janvier 2010) —> pour faire +6.35%, l’indice devra monter d’un tiers environ (106.35/80), soit un CAC à 4190 points – le portefeuille serait alors à 9% environ, conservant encore un peu d’avance. Je ne vais donc pas me précipiter pour vendre une fois Vivendi sorti. Si l’embellie devait durer plusieurs mois (je n’y crois pas, mais 1/au delà des 3450 points, le marché pourrait tirer plus haut 2/ ce n’est malheureusement pas moi qui décide 3/ je me rappelle 2009), je serai enclin à accompagner un mouvement de fond avec des allers-retours de court terme, tout en conservant la base minimum du portefeuille. A suivre …
ANALYSE RAPIDE POINT-PIVOT POUR DEMAIN
* Pour celles et ceux qui ne connaissent pas l’indicateur-prix point-pivot, cliquez ICI
22h05 : le DOW gagne 4.24% et termine au delà des 12000 points, à 12045.68 …
Analyse DOW-JONES : le point-pivot journalier bondit à 11880/11885 points pour demain, c’est une tendance astronomiquement haussière (trop ? je n’en sais rien, le trader doit la suivre tant qu’elle dure – vu que j’étais ailleurs entre 11h et 14h30, j’ai tout loupé, bref) – tant que l’on se tient au dessus des 11880 et surtout des 11820/25 point-pivot mensuel, pas de péril pour les acheteurs. Objectifs 12070/75 ouis 12130/12150 – au dessus des 12160, on entrerait dans la zone de résistance 12200/12220 (R1j 12210). Au delà, ce serait un rallye avant l’heure, avec les imprimeurs de billets à la manoeuvre pour leur meilleur immédiat, et notre pire futur.
Sous les 11800 points, les acheteurs devront commencer à faire attention, avec une cible à 11650/11720 (pas d’actualité mais j’en parle, vu ce qu’on vit depuis le printemps, il faut tout envisager !).