La dernière rose de l’année
Puycelsi, le dimanche 29 novembre 2015
8h30
J’hésite entre deux titres …
LE PLUS BEAU CADEAU RESTE CELUI DE LA NATURE (un grand classique chez moi)
ou
UNE ROSE EN LIEU ET PLACE D’UN DRAPEAU TRICOLORE (un sujet polémique, un grand classique chez moi !)
Je suis plutôt « jardin de curé » : j’aime ma liberté alors j’en laisse aussi aux plantes, et généralement à tous les êtres vivants qui évoluent autour de moi. Ainsi, de vieux rosiers déjà présents à mon arrivée il y a 9 ans sont taillés régulièrement mais à minima, ils poussent alors à une hauteur incongrue pour qui aime cueillir sa fleur sans prendre un escabeau ! Mais pour l’amateur d’images que je suis, et plus rarement le cueilleur, c’est une aubaine : ainsi, j’ai été comblé en apercevant cette dernière rose de la saison printemps-été-automne, que je n’ai jamais vues aussi régulièrement clémente que cette année (la saison) et aussi belle (la rose) : la première gelée ne remonte qu’à la date de cette photo, soit le 21 novembre dernier !
La dernière rose 2016, sur fond « gris nuage » d’une matinée un peu sombre
La même rose, le même jour mais dans l’après-midi plus claire, sous un autre angle et sur fond « bleu ciel »
J’offre cette dernière rose de l’année à toutes celles et ceux qui souffrent mais aussi aux autres, à tous les autres, y compris aux connes et aux cons, car nous sommes tous le con de quelqu’un. Par ces images, je veux aussi montrer que la vie c’est sombre et c’est clair en même temps, que c’est une suite d’aléas tristes et joyeux, que le yin et le yang font partie de nous-mêmes qu’on le veuille ou non, et de cet équilibre naturel en péril qui nous permet encore d’être là aujourd’hui. Certains basculent hors de ce fragile endroit qu’est la « raison », mais la plupart garde l’équilibre sur le fil d’une vie d’aventures, qu’on le veuille ou non, tirant ses boulets mais aussi le maximum de l’élixir joyeux que ne devrait jamais cesser d’être la vie.
Par ces images, j’ai aussi une pensée pour toute l’humanité, si elle ne pouvait voir qu’elles (les roses) plutôt que de tendre à chaque fois vers une violence dont nous sommes tous solidairement responsables à travers le monde : la compétition crée des dominants et des dominés, le capitalisme y ajoute la proportion, soit une toute petite minorité de dominants et une masse énorme d’esclaves lobotomisés à qui on laisse quelques miettes en leur faisant croire qu’il s’agit du bonheur.
Dieu, qu’il prenne la forme d’un catholique, d’un musulman, d’un juif, d’un bouddhiste ou de n’importe quel autre habillage, c’est chacun d’entre-nous, ou plutôt cela devrait l’être.
Je suis Dieu, tu es Dieu, il est Dieu, etc : c’est à chacun d’entre-nous de voir une rose dans la vie, et les autres en feront autant, peu à peu, mais on ne peut rien faire pour celles et ceux qui n’en voient jamais, et la réponse que nous adoptons maintenant, tout du moins nos élites, prouve qu’elles ne la voient pas non plus cette fameuse rose. Je n’anticipe pour ma part, comme depuis des lustres, que le sang qui découlera des épines que nous renvoyons au hasard, comme les endoctrinés eux-mêmes le font. Ils frappent au hasard, nous aussi, c’est très pauvre intellectuellement et cela ne fera que jeter encore plus d’huile sur le feu qui s’installe aux portes de nos villes. Il n’y aura jamais zéro mort sur la route, par définition, il n’y aura jamais zéro alcooliques, zéro fous, zéro fumeurs, zéro cancers, zéro SIDA … et il n’y aura jamais non plus, une vie sans risque de mourir brutalement alors qu’on n’avait rien demandé à personne, il en est ainsi, et toute la répression du monde n’y changera rien.
Est-ce une raison de plus pour me rejoindre dans la vie campagnarde, loin de la cocotte-minute citadine, et ainsi procéder par nous-mêmes à la décentralisation, à une répartition plus logique de la population sur un territoire d’une richesse extraordinaire, du nord au sud et de l’est à l’ouest ? Pour une meilleure entente, grâce à l’agrandissement de l’espace de liberté dont dispose chaque personne, je pense que la réponse est oui, comme pour n’importe quel animal. Si on y ajoute toutes les nuisances des grandes villes, je ne vous fais pas la liste, tout le monde la connaît par coeur :-), je pense qu’on devrait assister à un renversement des flux de la population. Pourtant, rien ne se passe encore, l’aveuglement du temps présent (l’argent, la vie facile hors de la nature et même du temps !) est bien ancré mais un jour, tout cela s’arrêtera, comme les années folles, et le grand retournement se produira, j’espère dans le calme, sinon dans le fracas. Comme n’importe quel graphique, le jour du retournement arrivera et mes petits-enfants ou arrières-petits enfants pourront dire : » Hé ‘Pa, il était pas si con ton grand-père ! « .
Adepte de la non-violence et anti-militariste depuis ma naissance (ce qui a failli me coûter la vie, je vous le raconterai lorsque je fermerai ce blog), je ne peux donc qu’offrir mes convictions à celles et ceux qui veulent voir la rose, quant aux solutions sur le terrain, après 50 années d’immobilisme coupable des élus professionnels de la République, je ne les ai pas sauf si nous étions, du jour au lendemain, 60 millions à ne plus voir que la rose de l’Amour et de la vie.
Prochain RDV demain matin pour de nouvelles aventures boursières.
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