22h40

TENDANCES ET OPTIONS POSSIBLES POUR DEMAIN

Le mercredi 9 novembre 2011 : stocks des grossistes et stocks hebdomadaires de pétrole

QUE SE PASSE-T-IL VRAIMENT ?

Comme à chaque fois qu’un système se casse la figure, les « initiés », c’est-à-dire les plus riches, prennent la poudre d’escampette avant que le grand public ne soit averti, c’est logique, c’est lui qui paye les pots cassés.

La comparaison est osée mais elle est vérifiée avec des acteurs réels de ce fait historique datant des années 1950/1960 : l’indépendance de l’Algérie, de la Tunisie, a ruiné bon nombre de petits exploitants, souvent en bon terme avec les populations « envahies » – du jour au lendemain, ils se sont fait virer, perdant tout au passage, une main devant une main derrière, avec une valise en carton. Les grands propriétaires et les plus riches colonisateurs avaient depuis longtemps, en catimini, cédé leurs biens et rapatrié les valeurs rapatriables (en gros, ils ont mis leur fric à l’abri et pré-vendu leurs terres et leurs bâtiments).

En Grèce, c’est pareil : les plus riches, au lieu de soutenir leur nation, ont protégé leurs avoirs, et sont prêts, aujourd’hui, à racheter des actifs grecs à vil prix – peut-être ont-ils même spéculé sur la faillite de leur pays – je pense, sans me tromper, qu’il en est de même partout, l’argent n’ayant plus d’odeur et la « morale » ayant quasiment disparu face au Dieu monnaie.

Les banques, c’est comme les riches qui savent avant les autres, et elles ont en plus l’avantage de pouvoir maquiller leurs comptes grâce aux normes comptables, qui évoluent en fonction des besoins – elles sont également soutenus par les Etats leurs larbins, et donc indirectement par la société civile, les contribuables, nous ! A l’autre bout de la chaîne, les débiteurs particuliers seront immanquablement touchés par l’austérité, et le risque sur les créances va continuer à augmenter – immanquablement, les Etats débiteurs auront donc du mal à résorber leurs dettes et à honorer leurs engagements, pris sur une population au bord de la crise de nerfs en Grèce, au Portugal et en Espagne.

C’est donc sur ce déséquilibre que prend racine, si l’on en croit certains commentateurs « avisés », le retour à une croissance solide : je n’y crois pas un seul instant, à partir du moment où les créanciers qui ont prêté à n’importe qui ne prendront pas leurs responsabilités en encaissant des pertes bien supérieures à celles qu’ils encaissent aujourd’hui (les provisions sur la Grèce, une bouchée de pain comparé à ce qui les attend) : la raison ? Simplement, les « pauvres » ne pourront régler la totalité de cette facture, sauf à accepter l’esclavage moderne pendant une vingtaine d’années …

Nota : je peux me tromper bien-sûr, je vous donne mon avis sur la question et je prends acte au PEA, me contentant de conserver les 17% investis sans participer au mouvement de hausse en cours – au contraire, j’allègerai au fil de la hausse (à partir d’un éventuel retour sur les derniers plus hauts 3400/3420 points).

Concernant l’actualité de la crise de la dette, vous pouvez lire cet article de François Leclerc

EN ATTENDANT, LES SPECULATEURS SPECULENT …

Rappelez-vous de la période mi-2009/mi-2010 : l’espoir et les effets conjoncturels de la politique monétaire expansionniste de la FED avaient permis au Boss de faire croire que « la crise était derrière nous » – il a réussi à convaincre de nombreux investisseurs, qui se sont retrouvés plantés avec les bancaires, l’automobile ou encore la construction … on pourrait être au début d’un mouvement de ce type, sauf que les marchés évoluent à l’étage inférieur comparé à 2009/2010.

Il faut donc rester méfiant, même si vous entendez partout que les marchés sont sous-valorisés : avec les niveaux de croissance attendus, les problèmes de la dette (sans la BCE, qui a absorbé 13 milliards d’euros de bons du Trésor de l’Italie en une dizaine de jours, le taux d’intérêt du bon à 10 ans serait supérieur à 7%, ce qui montre la confiance qui règne actuellement …), le ralentissement chez les émergents, la défiance entre les établissements bancaires et leurs futures recapitalisations (voire une restructuration du secteur, les plus forts mangeront les plus faibles), les risques de stagflation (inflation + stagnation économique) … autant d’éléments qui ne me poussent pas à augmenter les positions pour le moyen-long terme.

BEL APPUI DU DOW SUR PPj* AU MOMENT DE LA CLÔTURE DE PARIS (12005/12010)

* Pour celles et ceux qui ne connaissent pas l’indicateur-prix point-pivot, cliquez ICI

« Elephant NT » sur le DOW à 17h30/35 : après plusieurs semaines de disette et une configuration identique ratée de 2 points sur le CAC40 à l’ouverture (PPj 3100 pas touché), le DOW a testé le PPj au moment où Paris pliait boutique (PPj DOW 12005/12010, plus bas en séance à 12002.17 points) – l’objectif des 12130/12135 a été atteint sans difficulté (même un stop à 10 points suffisait) juste avant 20h30.

Pour les abonnés à cette configuration simple en cours de test, la prochaine mise-à-jour sera envoyée en fin de semaine au plus tard : la personne qui s’en occupe a été privée d’internet avec la pluie (sur le littoral méditerranéen), et pour ma part, je suis occupé avec les défauts de la version 2 suite à la mise-en-ligne de ce week-end.

Le peu d’opportunités « Eléphant » est typique dans un marché de crise, fragile : les incessants contre-pieds « overnight », et même en séance, rendent moins efficace cette stratégie qui s’accorde mieux d’une tendance claire (exemple : hausse, le lendemain pull-back sur PP et reprise de la hausse etc : on a aussi vécu de telles périodes, celles qui nous font croire qu’une stratégie est parfaite – le global reste largement dans le vert, mais il existe des moments de vaches maigres avec « l’Eléphant », qui n’est qu’une base, une première approche en trading.

Actuellement, le Boss se paye donc sur l’Europe, avec une volatilité importante dans une phase de stabilisation des marchés, après les grosses alertes que nous avons vécues durant tout l’été. En fait, le Boss met les foules en confiance, et cela pourrait durer plusieurs semaines …

Toutefois, les faibles volumes de transactions et la pression continue des marchés sur le poste des dettes publiques, n’incitent pas à reprendre confiance pour l’investisseur : alors les européens vendent les débuts et fins de séance baissiers (comme lundi à l’ouverture, ou ce soir dans la dernière heure), et dans la plupart des cas, le Boss organise le contre-pied … il ne faudrait donc pas s’étonner de voir une tendance haussière larvée prendre forme, idéale au niveau du calendrier comptable mais également pour entraîner du monde à l’achat (sur l’air, à nouveau, de « la crise est derrière nous », voyez la hausse de la bourse) jusqu’au moment où la réalité de la situation reprendra ses droits …

Pour les personnes actives sur le marché, le mieux est donc de prendre des signaux de court ou très court terme sans se poser de questions sur le fondamental, et de ne jamais laisser trop d’argent sur les marchés le week-end ou la nuit, et de disposer d’un stop-loss en intraday.

FIN DE SEANCE PROCHE DES PLUS HAUTS

Si l’on en croit les médias, la future démission de Berlusconi serait la raison principale de la hausse de Wall-Street aujourd’hui : franchement, on trouve vraiment n’importe quoi pour justifier un mouvement de marché, comme si le changement d’un Président d’un pays membre de l’UE pouvait changer la face du monde, et gommer d’un coup de crayon la mega-dette de son pays (environ 1.900 milliards d’euros pour l’Italie, soit à peine 200 de moins que le bilan de la FED) – avec ou sans lui, la  poursuite de l’austérité dans ce pays est une évidence, comme elle l’est chez nous et ailleurs en Europe (il faut sauver les créanciers).

Pour ma part, je pense que le Boss, tout comme lors du mouvement de fin octobre (11700 à 12300), met les vendeurs à découvert dehors, provoquant le déclenchent de leurs protections dès que l’on franchit un nouveau palier – quand on n’a pas les moyens financiers de gérer des positions contre une tendance de fond (je vous rappelle que l’on est haussier sur le court et très court terme, PP mensuel est à 11550/55 et PPh à 11945/50), il faut s’abstenir à d’après ce que je vois sur ma courbe, le premier niveau de stop pour un vendeur contre le marché, serait obligatoirement > à 3250 au plus près, et > à 3350 au plus large (au dessus, ce serait un retour sur les 3400/3420 quasi-assuré).

Je réitère donc mon conseil pour les apprentis-traders, dont la plupart n’ont pas les moyens de « jouer » contre le marché sur des bases fondamentales : apprenez à suivre la tendance et à rentrer en priorité en « break-out » (cassure de support = vente, franchissement de résistance, comme les 3160 de ce matin = achat) à la probabilité de gagner augmente et le stop-loss est placé au plus près, limitant ainsi la perte à exemple dans le dernier article, le support des 3140 donné sur le CAC40 : ce niveau permet de poser un stop pertinent pour les acheteurs (sous ce niveau).

Pour apprendre à trader selon des modes de gestion éprouvés et efficaces, sur les services de Trading 2.0 (point bourse et formation Equilibrium) : après plus d’un an de partenariat et d’étude de cette stratégie, après les témoignages de traders déjà expérimentés, je n’ai pas d’appréhension en vous affirmant que vous ne trouverez pas mieux pour progresser. N’hésitez pas à vous renseigner : envoyez-moi un e-mail à redaction@nouveautrader.com en me laissant votre numéro de téléphone et vos disponibilités, je vous rappellerai rapidement.

Si la vitrine NouveauTrader a changé de look après plus de cinq années d’existence, c’est aussi pour mettre en valeur les services de ce partenaire, qui aura permis à bon nombre de membres actifs NT de longue date, d’atteindre un niveau de compétence que je n’aurais pu leur apporter seul. Cette évolution reste donc dans l’objectif original de ce blog, sachant que je ne changerai en rien le contenu rédactionnel : comme chante Julio, je n’ai pas changé et ne changerai jamais d’optique – je crois que vous comprendriez mieux cette évolution si, comme moi, vous aviez vu passer au travers des échanges avec les lecteurs, des millions d’euros de pertes boursières cumulés,  uniquement en raison d’un manque de compétences, et-ou d’une délégation de gestion à des gens n’ayant pas les mêmes objectifs que leurs clients …

ANALYSE RAPIDE POINT-PIVOT POUR DEMAIN

22h05 : le DOW termine en hausse de 0.84% à 12170.18 points – la R2j des 12195/200 a été loupée d’une dizaine de points – plus haut à 12187.51).

Analyse DOW : le PPj monte à 12120 pour demain – la tendance est haussière en intraday, objectif théorique 12235/12265 (R1j/R1h), voire la zone 12300 pour une remontée sur le plus haut du 27 octobre dernier.

Si on devait retourner sous les 12100 points, cibles successives à 12050/55 et 12000 – en dessous, le PPh redeviendrait d’actualité (12945/50).

Analyse CAC40 : le CAC a frôlé les 3200 points CFD tout à l’heure, c’est la zone du plus haut de ce jour (3193) et la R1j de demain, inchangée (3190) – au dessus, cible à 3235/40 MAIS on a les derniers plus hauts des 2,3 et 4 novembre à effacer (3225) – enfin, au-delà des 3250 points, on aurait une forte probabilité de retrouver la zone 3280/3300 points (R2j+R1h/départ du début novembre).

En cas de retour sous 3140, cibles à 3095/3100 voire 3055/60.

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Points-clé valides pour la séance du mercredi 9 novembre 2011

Les points-clé journaliers des actions sont à consulter ICI

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Projet musique : voici un lien sur lequel vous pourrez écouter six modestes compositions personnelles, merci pour vos retours critiques (redaction@nouveautrader.com) – une rubrique musique sera ouverte sur le site dans le courant du second semestre, pour compléter l’espace détente et satisfaire un objectif personnel de longue date.

Prochain RDV demain matin, en fonction des événements – je serai absent entre 10h30 et 14h30 : je change d’assurance complémentaire, je vais signer chez Santé Vie, groupe Harmonie – je fais la même démarche que pour les liquidités, à savoir quitter le réseau de la finance classique, qui ne défend par les intérêts de notre avenir (y compris du sien, mais elle ne le sait pas encore, ou pense béatement que rien ne changera jamais, que rien n’est épuisable, à commencer par les poches de ses clients).