Le travail : en voie de disparition
Puycelsi, le dimanche 3 mai 2015
8h20
Plus la technologie avance, moins il y a d’emplois humains
Contrairement à ce que l’on nous expliquait il y a une trentaine d’années, les avancées technologiques n’ont pas libéré l’homme du travail, pourquoi ?
Parce que les propriétaires des machines ont décidé de prendre pour eux seuls tout le surcroît d’argent qu’elles génèrent, sans en redistribuer une partie aux employés mis sur la touche par elles. Les pouvoirs publics ne sont pas intervenus pour ré-équilibrer les choses, pire, ils sont même devenus les vassaux de ces propriétaires qui de surcroît, défiscalisent « à mort » et participent donc à la disparition progressive de notre système social. Ce n’est pas plus compliqué que cela !
L’objectif de cet article est de battre en brèche les idées reçues suivantes : « Les chômeurs sont des assistés volontaires » ou encore « Si on supprimait les allocations, il n’y aurait plus de chômeurs » ou encore « Chômeurs profiteurs », etc …
Plutôt qu’un long discours qui ne vous convaincrait qu’à moitié, je vous propose ci-après deux liens qui vous feront admettre que nous devons changer rapidement de paradigme si nous ne voulons pas que nos enfants et petits-enfants s’entretuent dans un monde futur qui sera envahi par les robots, laissant sur le carreau des millions de personnes sans aucun revenu.
Taxi, vendeur, barman, réceptionniste, recruteur … sont quelques-uns des métiers qui n’existeront plus dans un futur proche : cet article et ses videos vous surprendront peut-être, pourtant, c’est bien la réalité d’un monde qui marche sur la tête.
Une étude prévoit que presque la moitié des emplois existants pourraient être « robotisés » aux USA dans les vingt ans à venir.
Le paradoxe, c’est qu’on nous demande de travailler de plus en plus longtemps pour avoir droit à une retraite qui pèsera de moins en moins lourd, alors que l’offre d’emplois se réduit comme peau de chagrin, sans compter que la rémunération du travail est en chute libre (contre l’augmentation de celle du capital : voir les niveaux de distribution du profit aux actionnaires, la progression est impressionnante sur les dernières années).
En ce week-end de la fête du travail, il me semblait nécessaire d’en parler : si nous ne remettons pas l’humain et la nature au centre du débat, ce sera bientôt tous les jours la fête du travail, cet animal en voie de disparition, comme tant d’autres …
Comme la semaine dernière, après un sujet brûlant, une petite image de la campagne tarnaise pour détendre l’atmosphère 🙂
Prochain RDV demain matin pour de nouvelles aventures boursières.
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