Les fruits rouges et l’enfant
14h49
L’ETE ARRIVE AVEC LES FRAMBOISES
Les fraises, c’est terminé, voici les framboises, que je ne résiste pas à photographier chaque année : quand on voit les prix pratiqués par les distributeurs sur ces fruits rouges qui poussent avec un minimum d’entretien et se multiplient tous les ans automatiquement, on prend conscience que le petit bout de terrain, le lopin, peut permettre de profiter de denrées devenues « de luxe », pour presque rien – contrepartie : on en mange en saison seulement, et on doit les cueillir tous les jours avec plaisir, même si je dois rappeler à mon fils de participer s’il veut manger. Avec les cerises, ces trois fruits permettent de passer les mois de mai et juin sans bourse délier. Le temps passé à l’entretien et à la cueillette est largement compensé par le régal quotidien, sans compter l’origine garantie d’un produit sans pesticide ni engrais ni empreinte carbone. Et la famille n’est que locataire, comme quoi être riche et propriétaire n’est pas nécessaire pour bien se comporter, il suffit de se sortir du béton pour découvrir l’essentiel. D’ailleurs, un jour, il deviendra peut-être nécessaire …
8 ANS A DOS DE CANASSON
Je travaille tellement, y compris le samedi, jour des cours d’équitation de mon fils, que je le vois rarement sur le dos d’un « cheval ». Mais hier, son anniversaire et la fête dui Club ne devaient pas être occultés (d’où la publication tardive de la préparation de la semaine et de la séance de lundi) : quelle surprise ! Un p’tit Lucky-Lucke de 8 ans déguisé en Polichinelle, sur double-poney. Etant moi-même ignare en la matière, et trouillard devant ces grands animaux, j’avoue avoir eu une petite larme, mais quels parents pourraient-ils être insensibles à leurs poulains ?
