M
17H15
Des hésitations, des déséquilibres, des robots et des hommes
16h55 : les marchés actions semblent téléguidés, les robots enchaînant les ordres (au plus rapide : 1/26.000.000 de seconde) et soutenant les prix, alors que les nouvelles macro-économiques du jour, comme les précédentes, n'encouragent pas l'investisseur final à faire autre chose que des petits coups, en attendant une éventuelle éclaicie dans un horizon bouché par les effets pervers de QE2 (politique monétaire expansionniste de la FED) et une Europe toujours en proie à chercher des solutions pour ses mauvais élèves, dont l'endettement remet en cause l'avenir, autant sur le plan de la croissance économique que de l'équilibre social.
Après 1950 ans d'histoire et de guerres dans la vieille Europe, le traité de Rome est arrivé comme un cheveu sur la soupe, pour construire une unité là où il n'est que diversités ancestrales profondément ancrées – 1/26000000 de seconde pour la bourse, la comparaison doit choquer. Plus de cinquante ans après les balbutiements de l'Europe, on se rend compte que l'évolution ne se fera qu'après destruction de la mémoire et des individus encore accrochés à une "certaine idée de leur pays" (j'en fais partie, je ne me sens pas plus européen qu'américain, je suis français, j'aime la baguette et le béret, ce qui ne m'empêche pas d'être curieux des autres, mais de là à considérer que nous formons "un seul peuple", il y a une ligne que je ne franchis pas). Je pense simplement qu'il est impossible de changer 1950 ans d'histoire comme on change de voiture, c'est la principale erreur de nos gouvernants, dont on a pu voir le décalage hier avec Sarko … le peuple est assimilé à un dossier, nous sommes classés, archivés en différents groupes, comme un vulgaire élevage de poulets en batteries ! Un jour, nous arrêterons de pondre et là, il faudra bien qu'ils changent !
La décision se fera sans doute ce soir à Wall-Street : en effet, à moins d'une demie-heure du terme à Paris, les cours patinent toujours sous les 3800 points, la tentative de franchissement des 3790 ayant échoué tout à l'heure.
PEA : à l'écart en attendant une éventuelle poursuite du repli, très peu investi (92.5% cash) – pour le moment, le rebond du jour ne peut être considéré comme une reprise de la hausse (il faudrait franchir 11070/80 dans un premier temps, cette zone PPj/S1h étant devenu résistance depuis la cassure d'hier).
Prochain RDV avant 23h30 pour préparer la séance de demain.