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Le chat et le renard, ou l’arme fatale

Je poursuis la série des fables de Jean : elles sont de nature à nous simplifier la vie, et je crois que bon nombre d’entre-nous en ont besoin en ce monde devenu fou ! Jean remet les pendules à l’heure, il serait tant de mieux tirer leçon de sa parfaite description du genre humain, et des solutions qu’il propose. Nous devrions tous relire son oeuvre en entier (ce que j’ai fait l’an dernier), y compris dans le but d’améliorer nos comportements en bourse (reflet de celui que nous avons dans la vie, pas très joli, si ?).

Ce matin, je vous propose « le Chat et le Renard » :

Le chat et le renard, comme beaux petits saints,
            S’en allaient en pèlerinage.
C’étaient deux vrais tartufs, deux archipatelins
Deux francs patte-pelus qui, des frais du voyage,
Croquant mainte volaille, escroquant maint fromage,
            S’indemnisaient à qui mieux mieux.
Le chemin étant long, et partant ennuyeux,
            Pour l’accourcir ils disputèrent.
            La dispute est d’un grand secours.
            Sans elle on dormirait toujours.
            Nos pèlerins s’égosillèrent.
Ayant bien disputé, l’on parla du prochain.
            Le renard au chat dit enfin :
            «Tu prétends être fort habile,
En sais-tu tant que moi? J’ai cent ruses au sac.
– Non, dit l’autre; je n’ai qu’un tour dans mon bissac ;
            Mais je soutiens qu’il en vaut mille.»
Eux de recommencer la dispute à l’envi.
Sur le que si, que non, tous deux étant ainsi,
            Une meute apaisa la noise.
Le chat dit au renard :« Fouille en ton sac, ami ;
            Cherche en ta cervelle matoise
Un stratagème sûr ; pour moi, voici le mien. »
A ces mots, sur un arbre il grimpa bel et bien.
            L’autre fit cent tours inutiles,
Entra dans cent terriers, mit cent fois en défaut
            Tous les confrères de Brifaut.
            Partout il tenta des asiles ;
            Et ce fut partout sans succès ;
La fumée y pourvut, ainsi que les bassets.
Au sortir d’un terrier, deux chiens aux pieds agiles
            L’étranglèrent du premier bond.
Le trop d’expédients peut gâter une affaire :
On perd du temps au choix, on tente, on veut tout faire.
N’en ayons qu’un, mais qu’il soit bon.

Moralités rapportées au trading :

1/ Au lieu de passer d’un indicateur à l’autre en espérant le miracle du 100%, au lieu de mixer les conseils de Pierre, Paul et Jacques, construisez-vous une stratégie qui vous permet d’agir toujours de la même manière en fonction d’une configuration récurrente. Ainsi, votre trading en sera simplifié et les résultats deviendront réguliers.
Si vous n’avez pas le temps, ou pas les compétences, pour vous construire cette arme unique, si vous retombez toujours dans les mêmes travers , responsables de la fonte progressive de votre capital, Trading 2.0, partenaire du site, vous propose un produit complet clés-en-mains pour ne plus hésiter sur les marchés et donner un zeste de professionnalisme à votre trading :

N’hésitez pas à vous renseigner en m’écrivant à :

redaction@nouveautrader.com

La prochaine session aura lieu la seconde quinzaine de janvier.

2/ L’arme du trader, la plus simple à mettre en oeuvre pour éviter de se faire bouffer l’intégralité de son capital en un minimum de temps, c’est bien-sûr le stop-loss – comme le chat, posez votre stop et arrêtez de tenter !

Prochain RDV mercredi en pré-ouverture, sauf si la variation des marchés était importante d’ici à mardi soir, m’obligeant à intervenir !