Puycelsi, le dimanche 16 novembre 2014

9h19

LES PREMIERS MATINS FRILEUX RALLUMENT LA FLAMME

A gauche du poêle ci-dessous, il y a mon mini-studio de musique, à droite mon mini-studio internet boursier : quand les marchés sont calmes en automne-hiver, l’inspiration renaît au crépitement du feu de bois et je passe la journée entre droite et gauche, entre gauche et droite, à composer de la musique et à faire des mathématiques, et inversement. Les deux sujets musique et bourse ont des points communs, sauf qu’en musique, quand je compose un morceau, je deviens le Boss, je construis la courbe de notes et le rythme des descentes et des montées, une position nettement plus agréable que d’essayer de suivre un Boss qui fabrique une courbe de prix !

Une flamme pour le plaisir de vivre

La douce chaleur durable du poêle car bien gérée (je vis sur une zone très boisée, dans le Tarn) est un grands plaisir de l’hiver, ce qui est le sens de la vie (ses plaisirs).  Cette chaleur disparaîtra complètement de Paris en 2015 : au lieu de limiter le nombre de bagnoles, on construit des parkings souterrains pour en accepter plus, et on supprime un petit plaisir de la vie, comme tant d’autres, des plaisirs d’un autre temps ? Non, seulement des plaisirs essentiels morts qui finiront par rendre la vie d’un ennui. Ils nous les enlève pour que nous ne soyons plus vraiment humains, mais les frères des robots qui commencent à gérer la vie de tous les jours de millions de personnes (TV, internet, jeux vidéo, GPS et smartphones), et ce n’est qu’un début.

Pourtant, sans le feu, nous en serions encore à l’état de quasi bêtes sauvages, l’oublier, c’est s’oublier soi-même.

A demain matin pour de nouvelles aventures boursières.