Avis rapide sur Suez Environnement
14H54
ANALYSE FONDAMENTALE RAPIDE DU TITRE SUEZ ENVIRONNEMENT
COURS INDICATIF : 8,95E
SUEZ ENVIRONNEMENT : UN PETIT VEOLIA (ACHAT PRUDENT SUR REPLI)
En découvrant les chiffres principaux de l’entreprise SEV, on ne manque pas de se rendre compte que cet acteur du secteur des services à l’environnement est un clone de Veolia, mais deux fois plus petit en taille. Par contre, au niveau de l’endettement, bien qu’également excessif, il est relativement moins élevé (un tiers) tandis que la marge nette est supérieure de deux fois à celle de Veolia.
En terme de répartition géographique du chiffre d’affaires, c’est également le jumeau de Veolia, avec 75% de concentration en Europe, un autre point négatif.
Première conclusion : à priori, hors la prime au numéro un mondial, Veolia me semble être un moins bon parti que Suez Environnement dans le secteur – c’est donc la sortante du CAC40 qui obtiendrait ma préférence si je devais rentrer sur le secteur dans l’avenir.
En terme de rendement, qui est également l’un des objectifs principaux du PEA, à 0.65E on est à 7% sur la base du cours actuel, très au dessus de Veolia.
Le problème de SEV, c’est son actionnaire principal, GDF-Suez, déjà détenu au PEA : il y aurait donc doublon à hauteur de la participation de 35.41% de GZE dans SEV si je devais entrer sur SEV.
J’aviserai donc en fonction des trous d’air qui pourraient se produire dans les mois ou années à venir sur les marchés financiers : sur Veolia, je vise une première entrée au prix maximum de 6 euros – pour Suez Environnement, ce serait à 7 euros – en attendant, je reste à l’écart et conserve ma position de base sur GDF-Suez (prur à 16.776E – je ferai une image du compte PEA ce soir). Le contexte de possibles recapitalisations futures, notamment là où l’Etat et ses caisses vides sont présents, n’incite pas à la confiance … sur ce type d’entreprises fortement endettées, et donc en proie à la spéculation lors de crises de confiance comme celles que nous vivons aujourd’hui, on doit préparer un plan d’investissement « au cas où ».
L’objectif, en cas d’achat « en l’état », sera de se garder une « poire » pour accompagner l’entreprise si elle devait passer par une phase de recapitalisation, d’où la prime de risque que je réclame au Boss pour me porter acheteur : s’il ne m’exauce pas, tant pis, je n’aurai pas de Veolia ni de SEV en portefeuille. L’essentiel est de respecter son plan et de ne rien regretter, on assume pleinement ses décisions en bourse, et on devrait aussi les assumer dans la vie, les résultats n’en sont que meilleurs à la fin, autant quantitativement que qualitativement, et c’est beaucoup plus facile à vivre au quotidien !
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