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CAP GEMINI : QUEL AVENIR POUR L’ENTREPRISE ?

Les secteurs des nouvelles technologies et de l’informatique (et ses services associés, le métier de Cap Gemini), même très volatiles en bourse, sont bien plus attractifs que ceux de l’automobile ou de la finance : ainsi, la chute libre de Cap Gemini, dont la dernière publication chiffrées et la récente acquisition (Prosodie pour 382 millions d’euros, voir ICI) ont provoqué de lourds dégagements, donne l’occasion à l’investisseur de faire un rapide tour du propriétaire.

100.000 fourmis employées et 8.5 milliards d’euros de chiffre d’affaires, c’est une petite valeur au niveau international, avec, de surcroît, une trop forte exposition dans les zones à faible croissance (France, Royaume-Uni et Irlande pèsent plus de 40% des ventes en 2010) – toutefois, vers 25 euros, on entre dans une zone de valorisation qui devient attractive, d’autant que la dernière acquisition, même chère payée, me semble tout à fait porteuse d’avenir pour le groupe, à la recherche d’un nouveau souffle … ce titre sera acheté vers 21.50E si on a le plaisir de l’y voir descendre – exposition limitée à 2% du global et j’oublie, dans la même veine que Bouygues et Carrefour, du spéculatif long terme – c’est tout sauf une valeur défensive.
La société Cap Gemini n’a pas de dettes et dispose donc d’une capacité de réaction importante en cas d’aggravation de la crise (pour faire son marché sur le champ de bataille, on ramasse quelques parts de marché à vil prix sur le dos des grands blessés et des morts, ainsi va la vie du capaitalisme, une jungle, rien de plus) – en outre, en supposant que le dividende tienne autour de 1E, on sera alors dans les critères de 4% minimum souhaité pour la gestion de ce compte dit « père de famille », je le rappelle toujours positif depuis le 1er janvier 2010 – je ferai une image rapide ce soir.
Je reste donc en observation sur le titre, et en reparlerai si on tombait à 21.50E …

ARCELOR : DE L’ACIER POUR TOUS, UNE REGLE D’OR ?

Par ce jeu de mot, je veux dire que si je devais choisir entre une action Arcelor et un bon du Trésor avec en garantie la règle d’Or de nos chers Etats d’Europe, je choisirai sans hésiter Arcelor (mais c’est de l’acier, un alliage indispensable aux industries, à commencer par le secteur « militaire », un secteur malheureusement défensif).

Je ne regarderai pas les chiffres de l’entreprise, je manque de temps, mais sachez que les 13E* restent mon repère principal pour commencer à m’intéresser de près à cette valeur, que je suis depuis 2001, c’était encore Usinor à l’époque, ça valait 15E, c’était descendu à 8E, il y avait eu fusion avec Arbed et Aceralia, puis ce fut le rachat de l’ensemble par Mittal … mais la reprise du flambeau par l’Inde de la métallurgie européenne en crise depuis 3 décennies, a construit un leader mondial qui devrait encore grossir dans les années à venir – en effet, le secteur reste encore très éclaté – cette valeur cyclique de premier plan fera partie de celles qui seront acquises si le CAC40 devait revenir à 2890 points, et les casser … un premier jet en attendant un éventuel bas de cycle en 2012/2014 ? A suivre dans les jours à venir, pour le moment, les 3010/3020 ont tenu le choc, le CAC40 se stabilise autour des 3035 points …

* On a déjà eu un rebond sur ce niveau, on verra dans les prochaines séances si on casse les 12.50E en clôture journalière – si tel était le cas, on entrerait dans la zone de prix du titre Usinor de l’époque … le cycle est infernal, rappelez-vous mes écrits après le rachat par Mittal —> 30E prix de vente – on est allé bien plus haut, mais celui qui n’a rien fait, où en est-t-il ? avec un gros gain, évanouï dans la nature, la jungle boursière, un univers impitoya-a-ble, bref …

VIVENDI : à partir de 16.05E, il se peut que je rachète la ligne vendue 17.34E presque au plus haut de septembre, le jour de ma rentrée du 1er 🙂 j’écrirai un article le cas échéant.

Prochain RDV avant 17h15, sauf si un gros changement se produisait (rappel : Wall-Street est fermé aujourd’hui).