Image du PEA au 21 janvier 2011
Préparation de la semaine prochaine : cliquez ICI
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Image du PEA au 21 janvier 2011
Préambule : pour la gestion et la stratégie adoptées sur ce compte réel, cliquez ICI
Performance du CAC40 en 2010 : -3.34%
Performance du CAC40 en 2011 : +5.59%
PEA depuis le 1er janvier 2010 : +6.16% (CAC +2.06%)
Rappel du 1er janvier 2011 : l'investissement, géré de façon minimaliste, principalement par manque de temps mais aussi par choix, finit l'année à +5.18% – ne pas exposer le lecteur dans un contexte où le risque, selon moi, reste élevé était également une motivation pour adopter ce type de gestion où l'exposition n'est jamais montée au delà de 22.5% – cette façon de gérer le compte valeur par valeur peut être déclinée sur un nombre de lignes plus important, mais plus on en ajoute, et plus cela demande de la précision, du temps, puis la pose d'un stop-loss au delà d'une certaine exposition – finalement, c'est un vrai métier si on veut réaliser une performance plus motivante (à deux chiffres) – c'est le but du nouveau service qui s'ouvrira dans le courant du trimestre (on a pris du retard).
Je resterai toujours sur le même mode "prudence" en 2011 : quelques achats dans les creux, quelques prises de profits sur les ascensions, en attendant que l'on sorte du range 3250/4100 (j'arrondis).
Pour le mois de janvier, voici les fourchettes de prix de vente et d'achat sur les valeurs suivies et-ou détenues en portefeuille :
Sanofi : 46.75/44.75 (achat, nouvel entrant)
Vivendi : 19.90/20.15 (rachat de la vente du 27 décembre)
Total : 41.17/41.23 (vente de la moitié de la position)
Pour le reste, j'aviserai en fonction des événements, sachant que la probabilité d'avoir des premiers jours en hausse l'emporte traditionnellement en janvier.
Le 23 janvier 2011 : comme vous le savez déjà, j'ai une opinion négative sur l'économie et donc sur la bourse. Je ne peux me résoudre à faire un parallèle entre la grande période haussière qui a prévalu au sortir de l'éclatement de la bulle internet (mars 2003/août 2007), et le début de la tendance positive née en mars 2009, encore en cours. La stagflation menace la Grande-Bretagne et les Etats-Unis, la Chine va devoir ralentir sa croissance sous peine de surchauffe, le Japon n'en finit pas de "déflationner", l'Europe se débat dans les problèmes de dettes souveraines avec un objectif qui semble inatteignable : relancer l'économie tout en prenant des mesures d'austérité et en augmentant encore les emprunts, dans un cercle vicieux qui a commencé après les chocs pétroliers des années 70 et qui semble devoir se poursuivre jusqu'à l'éclatement complet de ce système ultra-libéral qui nous ronge. Et que dire du secteur bancaire (US et UE), dont on ne connait pas encore la réalité de sa situation. Si je me trompe et que les marchés internationaux poursuivaient leur hausse sur une période prolongée, je collerai tous mes cours d'économie classique à la poubelle ! En effet, dans ce cas de figure, il serait "prouvé" que les multinationales auraient la capacité à capter la majorité des richesses créées au détriment d'un nombre de pauvres en constante augmentation, sans que cela ne provoque de troubles sociaux (la Tunisie ne serait alors qu'un événement isolé). Ainsi, le peuple serait contraint de rendre son maigre revenu aux situations de monopoles créées par le système (aujourd'hui il le fait alors qu'il existe encore des choix : consommer Mac Do par exemple, c'est se mettre une balle dans le pied en tuant la restauration classique, le savoir-faire des métiers de la restauration – consommer Decathlon ou ikea c'est pareil – un jour, vous pleurerez car vous n'aurez plus le choix, et ce sera bien fait !). En outre, nous serions dans un monde où clochards et sans abri feraient partie du décor habituel, sans que personne ne s'en soucie plus qu'aujourd'hui.
Je vais donc prendre mon mal en patience et attendre une correction pour me replacer prudemment sur le marché, dans la limite de 25 à 35% du global jusqu'aux 3250 points.
Gestion dynamique en cours de préparation : pour compléter la gestion de ce compte réel, NT met en place une nouvelle rubrique, qui vous proposera des opérations de swing-trading basée sur la stratégie Equilibrium Trading 2.0 – je publierai un article courant février pour expliquer la gestion qui sera retenue, sachant que nous travaillerons au départ sur un compte fictif de type PEA, avec 5 valeurs seulement : Air Liquide, Axa, Lafarge, Total et ST Microelectronics. Soyez patient, la mise-en-place du process de gestion ne se fait pas en deux jours, et il est nécessaire de travailler en amont pour présenter un produit performant et adapté à la demande des lecteurs.
PEA |
valeurs |
poids |
prur |
cours |
perf |
/global |
09/10 |
TOTAL |
2.5% |
18.52 |
42.53 |
+129.64% |
+3.24% |
2010 |
(ALIQUIDE) |
(2.5%) |
|
|
+40.13% |
+1.00% |
2010 |
(GDF-SUEZ) |
(2.5%) |
|
|
+34.72% |
+0.87% |
2010 |
BOUYGUES |
2.5% |
30.94 |
34.68 |
+12.09% |
+0.30% |
2010 |
(VIVENDI) |
(2.5%) |
|
|
+30.15% |
+0.75% |
|
|
5% |
|
|
/ |
+6.16% |
Prur (prix de revient unitaire réel) : prix d’achat augmenté du courtage et diminué des dividendes détachés + éventuellement des allers-retours court terme effectués – les dividendes ne sont pas réinvestis mais mis en réserve – cette méthode permet à l’investisseur moyen terme de connaître précisément où en est son retour sur investissement – selon le rythme de ses arbitrages ou allers-retours*, l’investisseur aura, à un moment donné, un prix de revient réel à zéro (sauf faillite de l’entreprise) : alors, il sera titulaire d’un revenu réel régulier, une sorte de retraite – toujours intéressant pour l’avenir sombre sur ce plan, inéluctable.
Les titres éventuellement entre parenthèses, matérialisent le bénéfice réalisé (en réserve), la valeur n’étant plus en portefeuille, dans l’attente d’une nouvelle entrée en fonction des opportunités, à laquelle sera retranchée l’avance prise lors des opérations soldées, pour obtenir le prur.
HISTORIQUE 2010 (courtage inclus 0.3588% par ordre, sauf intraday retour gratuit)
Date achat |
valeur |
poids |
Prix achat |
Date vente |
Prix vente |
perf |
2009 (1) |
TOTAL |
5% |
36.50 (6) |
05.11.10 |
40.14 |
+9.97% |
2009 (1) |
TOTAL |
5% |
37.64 |
01.04.10 |
43.55 |
+15.70% |
05.02.10 |
GDFSUEZ |
2.5% |
26.17 (3) |
21.06.10 |
26.27 |
+ 0.38% |
05.02.10 |
VIVENDI |
2.5% |
16.58 (4) |
15.09.10 |
19.55 |
+17.91% |
04.05.10 |
TOTAL |
2.5% |
39.89 |
12.05.10 |
40.10 |
+ 0.53% |
06.05.10 |
BOUYGUES |
2.5% |
34.03 |
12.05.10 |
35.95 |
+ 5.64% |
07.05.10 |
A.LIQUIDE |
2.5% |
79.99 (5) |
12.05.10 |
85.64 |
+ 7.06% |
07.05.10 |
TOTAL |
2.5% |
36.11 (6) |
03.06.10 |
38.81 |
+ 7.48% |
20.05.10 |
BOUYGUES |
2.5% |
33.87 |
10.06.10 |
35.09 |
+ 3.60% |
20.05.10 |
TOTAL |
2.5% |
36.75 (6) |
14.06.10 |
39.26 |
+ 6.83% |
20.05.10 |
A. LIQUIDE |
2.5% |
75.69 (7) |
02.08.10 |
89.02 |
+17.61% |
25.05.10 |
TOTAL |
2.5% |
35.16 (6) |
28.05.10 |
36.98 |
+ 5.18% |
02.06.10 |
GDFSUEZ |
2.5% |
24.99 |
27.07.10 |
25.60 |
+2.44% |
23.06.10 |
BOUYGUES |
2.5% |
34.22 |
/ |
En PF(2) |
/ |
24.06.10 |
GDFSUEZ |
2.5% |
25.04 |
29.10.10 |
28.39 |
+13.38% |
29.06.10 |
TOTAL |
2.5% |
37.60 |
15.07.10 |
39.21 |
+ 4.28% |
29.06.10 |
GDFSUEZ |
2.5% |
23.685 |
15.07.10 |
25.19 |
+ 6.35% |
01.07.10 |
TOTAL |
2.5% |
36.09 |
08.07.10 |
37.81 |
+ 4.77% |
20.07.10 |
TOTAL |
2.5% |
37.60 |
29.07.10 |
39.11 |
+ 4.01% |
23.08.10 |
A.LIQUIDE |
2.5% |
82.80 |
22.09.10 |
89.88 |
+8.55% |
31.08.10 |
TOTAL |
2.5% |
36.38 |
01.09.10 |
38.01 |
+4.48% |
11.11.10 |
GDFSUEZ |
2.5% |
27.45 |
21.01.11 |
29.49 |
+7.43% |
12.11.10 |
TOTAL |
2.5% |
39.39 |
04.01.11 |
41.00 |
+4.09% |
26.11.10 |
TOTAL |
2.5% |
37.58 |
/ |
En PF |
/ |
30.11.10 |
VIVENDI |
2.5% |
18.89 |
27.12.10 |
20.72 |
+9.65% |
|
|
60.0% |
|
|
PV moy |
+7.37% |
(1) Solde au 31.12.2009 : TOTAL (poids 10%) prur : 37.64E
(2) En portefeuille
(3) Acompte sur dividende 0.67E inclus (détaché le 5 mai)
(4) Dividende 1.40E inclus (détaché le 6 mai)
(5) Dividende 2.24E inclus, détaché au matin du jour de la vente
(6) Acompte sur dividende de 1.14E en 2010 inclus (détaché le 27 mai)
(7) Vente du 1/15ème actions gratuites détachées le 29 mai inclus (soit 6.66% d’incidence sur le prix de revient)
Avantage de la gestion préconisée sur ce compte réel : la valorisation n'est jamais descendue dans le rouge, ce qui permet à l'investisseur de garder la sérénité nécessaire pour éviter de se faire rincer par le Boss avec les montées d'adrénaline provoquées par une forte baisse de la valorisation à certains moments "chauds" – la performance serait "boostée" avec des volumes un peu plus importants, mais qui nécessiteraient plus d'interventions, ce que mon planning ne permet pas actuellement …
Prochain RDV avant ce soir, pour la détente dominicale.