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… et on dirait que la Grèce, le Portugal et l’Espagne n’existent plus – ma première remarque concernant la Grèce : le pays a donc été déclaré en faillite « volontaire » à 60%, ce qui permet aux vendeurs de CDS (Credit Default Swap »), donc les banques, de ne pas payer les primes, qui les mettraient définitivement KO à on constate donc que les politiques (voir la fabrication de l’Europe des marchands avec le désaccord des peuples) et les financiers ne respectent pas les règles qu’ils se sont fixées lorsque celles-ci ne les arrangent pas ! C’est comme si votre patron vous faisait signer un contrat à 35 heures et qu’il vous oblige ensuite à bosser 50 (un cas qui se généralise également …). Donc, il faudra se rendre à l’évidence sur la grèce, qui va se retrouver encore coincée dans quelques mois.
L’Espagne, pour sa part, est complètement absente de l’actualité, ce qui ne change en rien sa situation, les banques du pays cumulant les actifs pourris immobiliers subprime, bons du Trésor et crédits immobiliers des particuliers (400 milliards, rien que ça), sans oublier une population active dont le quart est au chômage !
Le Portugal multiplie les plans d’austérité et les tensions augmentent au fil des mois, les informations que me donnent mon pote Americo, dont une partie de la famille vit encore là-bas, sont peu réjouissantes …
Il faut donc garder à l’esprit l’ensemble des problèmes et non se focaliser uniquement sur le cas italien, qui n’est qu’un domino supplémentaire en train de tomber dans la nasse des financiers, qui assoient leur pouvoir sur la société civile, dans l’indifférence générale (hormis les indignés, les extrémistes et les syndiqués) – rien ne changera jamais, voilà le raisonnement de la majorité des gens, ils sont résignés et se contentent de ce qu’ils ont (encore trop pour se révolter).
Si les marchés financiers remontaient régulièrement malgré la possible récession qui touchera l’Europe l’an prochain, c’est qu’ils pensent que la note sera payée en grande partie par les moutons-esclaves, ou qu’ils jouent un dernier mouvement destiné à attirer les pigeons, avant une année 2012 en forme de massacre, à suivre …
Le DOW CFD cote 11910 points à une demie heure de l’ouverture, soit juste au dessus du PPj (11895/11900) : la prédisposition haussière devra être confirmée après 154h30 – quant au CAC40, il vaut 3100 points, c’est également le pivot du jour.
Je ne vous préviens plus du risque de contre-pied, je pense que ces derniers jours vous ont montré que tout était possible, la volatilité étant créée par les banques à la recherche de cash – je reste à l’écart au PEA, investi à 17% (cash 83%) en attendant que la situation se débloque dans un sens (hausse vers 3400/3450 = reprise du programme d’allègements) ou dans l’autre (2895/2900 = reprise du programme d’achat).
En fait, le seul élément en faveur de la hausse serait une course à la qualité : les investisseurs cherchent à ne pas faire de perte (sur les bons du Trésor allemands, le rendement corrigé de l’inflation est inférieur à zéro), ainsi, les multinationales les plus solides peuvent constituer une solution intéressante de moyen terme pour les gens qui ont les moyens de gérer leurs positions (renforcer dans un éventuel krach).
Prochain RDV avant 16h45, je serai ensuite absent (RDV à l’extérieur)