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Faut-il en rire ou en pleurer ?

Je vous laisse le loisir de lire cet article, qui résume la position du FMI face à la situation de l'économie des Etats-Unis : il montre l'étendue des incompétences (sinon des manipulations d'opinions) ou une certaine légèreté bien éloignée de la réalité du terrain (chômage, consommation en berne, défiance). Comment peut-on dire une chose et son contraire entre le 8 juillet dernier et ce matin ?

"Réponses à la crise efficaces et puissantes, reprise enracinée" (8 juillet) contre "des mesures supplémentaires et décisives sont nécessaires" (30 juillet) : finalement, que doit-on penser de tout ça ? On est tous paumés, y compris le sommet, qui balance des communiqués au fil de ses humeurs et sans doute "des besoins" des tenanciers des marchés financiers … ajoutez les plans d'austérité en Europe, le ralentissement en Chine et la tendance haussière des marchés boursiers, mélangez le tout et goûtez : alors ? Le mélange semble un peu lourd et son goût s'approche du salé-sucré, ou du sucré-salé …

La spéculation devrait l'emporter en ce dernier jour du mois de juillet, avec la publication, à 14h30, du PIB américain pour le second trimestre : l'avantage reste aux baissiers pour l'intraday, le CAC40 s'échangeant autour des 3645 points dans les premières secondes de cotations. il faudrait doubler les 3675/80 pour reprendre les choses où on les avait laissées hier, et envisager une montée jusqu'aux 3750/3770 points.

Je conserve les titres au PEA (investi à 15% pour 85% de liquidités) – je suis en vacances et serai absent jusqu'à 14h00 : je ferai un point-marché avant l'ouverture US et après le PIB – aucun ordre en cours.