2014 : vingt ans loin de la grande ville
Dimanche 29 décembre 2013, 7h45
Articles déjà publiés ce week-end :
Image du PEA au 27.12.2013
Positions des sélections de valeurs 2013/2014
Préparation de la semaine prochaine et de la séance de lundi
LANCEMENT DU CLUB NT
UNE ANNEE SE TERMINE, TOUT EST RELATIF …
Le temps qui passe, une notion toute relative pour chaque être vivant même si une heure c’est 60 minutes ou 3600 secondes pour tout le monde. Mais, selon notre mode de vie et notre activité du moment, ce laps de temps nous semblera trop court, trop long, enfin, jamais comme il faut.
Lorsque j’ai quitté la région parisienne en 1994, stressé par le grouillement de la fourmilière et les nuisances qui y sont associées, j’ai jeté ma montre et mon impatience, j’ai laissé mes rêves de fortunes aux autres, et me suis libéré du joug invisible de l’ambition sociale.
Soudain, le temps m’a semblé « juste comme il faut », ni trop court ni trop long. Au lieu d’essayer de le rattraper, de le dompter, j’ai appris à le vivre, tout simplement.
Lisle-sur-Tarn puis Salvagnac jusqu’en 2007, et enfin, une fois terminée la mutation de « citadin parigo tête de veau » à « rural (parisien tête de veau » quand même, ça reste à vie ce genre de marquage), le village de Puycelsi.
Oh non, les gens ne sont pas si différents qu’en ville, on est tous le con de quelqu’un. Mais l’avantage, c’est qu’ils sont moins nombreux que les animaux sauvages qui partagent avec nous le territoire de la Grésigne. Ces « locaux » me ressemblent beaucoup plus que n’importe quel amoureux de la ville et 20% d’entre-eux, comme partout ailleurs, sont d’adorables personnes, qui comprennent ma différence (qui choisit son lieu de naissance ?) et qui ne sont finalement pas peu fiers de voir un « parigo tête de veau » défendre leur ruralité et leur village de façon plus passionnée qu’ils ne le font eux-mêmes !
En cette fin d’année 2013, à l’aube de mes 50 ans, je voulais juste évoquer cette notion relative du temps qui passe, inexorablement, et qui nous transforme tous en poussière un jour. La plupart d’entre-nous n’acceptons pas cette réalité, alors nous achetons des crèmes de jouvance et de la poudre de perlinpinpin pour retarder le temps … mais à quoi servirait l’éternel si on n’est même pas capable de vivre pleinement les quelques décennies allouées à la plupart des mortels ?
Vivre sa vie sans mesurer le temps qui passe, la jeunesse c’est dans la tête, tout dépend de la quantité de bien-être et de bonheur que l’on arrive à s’octroyer chaque seconde, chaque minute, chaque heure, chaque jour …
Voici quelques images d’une année de « détentes du dimanche », des moments vécus hors du temps, des instants qui n’acceptent aucune pendule ni aucune mesure, elles n’existent que pour le plaisir, pour donner envie au lecteur de venir habiter près de la nature et de la défendre : c’est d’elle dont nous dépendons, et d’elle seule, nous avons souvent trop tendance à l’oublier …
Roses du jardin
Toile d’araignées du jardin
Reflet du village de Puycelsi sur les nuages au soleil levant
La maison NT et son jardin sans barrière
Promenade derrière la maison
Prochain RDV demain matin : avant l’ouverture si je pose des ordres sur actions, sinon dans le courant de la matinée.