Salvagnac, le mercredi 4 octobre 2023

6h00

Le CAC40 vers les 6800 points ?

Hier, le marché parisien, pour la 1ère fois depuis mars dernier, a terminé sous les 7000 points. Certes, le massacre est déjà en cours depuis deux ans sur les petites et moyennes capitalisations dont les ventes dépendent trop de la France et-ou de l’Europe, et celles qui oeuvrent en plus dans les secteurs les plus touchés sont carrément à des « cours de krach ». Il faut dire que les chiffres de l’économie française d’abord, et de celle de l’Europe ensuite, sont catastrophiques … 2024 sera, sauf surprise de taille, une année de récession, voire même de stagflation, ce serait le pire … l’inflation reste, la croissance s’en va donc le chômage monte, la consommation diminue, et le temps que l’inflation retombe grâce à la chute de la demande, l’économie est par terre. Les états surendettés, la France en tête, ne sont plus capables de soutenir leur économie et des millions de personnes se retrouvent à la soupe populaire, avec tous les risques sociaux associés à une telle situation.

Je ne sais pas si la France sera championne olympique de la récession en 2024, mais de l’endettement oui, avec un budget qui prévoit encore plu d’émission de dettes que cette année (+ de 200 milliards) – et encore, on ne compte jamais le hors-bilan, qui est du même ordre que la dette principale – en fait, la dette globale correspond à la somme des produits financiers détenus par les français (environ 6000 milliards ou presque 100.000€ par habitant).

Pour le moment, je vais éviter les petites capitalisations, dont le potentiel de baisse n’est peut-être pas épuisé, notamment si le CAC40 venait à dévisser …

6997 points en clôture hier, avec un objectif de très court terme autour des 6800 points, mais dans l’absolu, ce cours reste historiquement élevé. Même si les multinationales vendent et fabriquent leurs produits dans le monde entier, si le « maillon Europe » coule, il y aura des répercussions sur les autres zones géographiques, au moins à court ou moyen terme.

La prudence reste recommandée – du cash en portefeuille et des interventions bien ciblées. J’y reviendrai en cas de grosse chute du marché.