16H30

Pourquoi toujours se plaindre ?

"Il est dans le caractère français d'exagérer, de se plaindre et de tout défigurer dès qu'on est mécontent" – (Napoléon Bonaparte).

Alors que je me plaignais des 12 degrés pluvieux du printemps, je suis aujourd'hui ravi de cette canicule : j'avoue avoir un penchant pour la chaleur, même si je préfère les idéaux 25 degrés celsius. On ne peut se plaindre d'une chose et de son contraire sans arrêt : se plaindre de l'austérité alors qu'on a profité de la croissance par le crédit par exemple, procède du même phénomène : on ne se sent bien que dans le "parfait", mais comme il n'existe pas, on se plaint 🙂

Les vacances sont sur toutes les lèvres, la France va commencer à entrer en léthargie dans les grandes zones industrielles et les quartiers de bureau, et à vivre "à fond" dans les endroits les plus touristiques de la planète : là encore, on se plaint des bouchons ou de l'autre abruti qui n'a pas démarré au feu vert dans les trois secondes (quand je dis "on", je ne pense pas à moi, je dois voir 8 feux tricolores par mois (les deux mêmes, sur l'aller et retour que j'effectue toutes les quinzaines à Toulouse), de celui qui est en surcharge et qui vous fait perdre du temps à l'embarquement, du môme qui chiale pendant deux heures sur le siège d'à côté, de la première à la dernière heure de vol …

Se plaindre, ça m'arrive aussi, mais j'essaye de faire un effort : la chaleur et les vacances, je m'en félicite, et c'est sincère ! J'espère que vous aussi, et je vous souhaite des congés réparateurs, si possible loin des foules et des marchés financiers : se ressourcer avec des choses simples, ce sera mon conseil du jour !

D'ailleurs, se plaindre en bourse est aussi fortement déconseillé : les traders qui se plaignent du marché lorsqu'ils font une moins-value, devraient se retourner vers eux-mêmes, cela sera plus constructif. Le marché vit sa vie et vous n'en êtes qu'une composante de la taille d'une poussière, c'est vous qui êtes responsable de l'erreur, et non le marché.

16h15 : les cours se tiennent toujours dans le canal 3340/3390 (CAC) 9700/9800 (DOW), le danger semblant s'éloigner au fil des minutes …

Je conserve les 25% investis (PEA, un point sera fait sur le compte ce week-end) ainsi que les 75% de cash, pour le cas où le rebond qui parait prendre forme, ne soit qu'une éticelle dans un futur grand marché baissier sur le second semestre : soyez vigilents ! Je vise pour le moment 3500 points, afin de décider si je commence le programme de prises de profits sur les achats réalisés ces derniers jours (les trois derniers : 2X Total et 1X GDF-Suez perdent encore 1% alors que l'indice vaut 3375 points).

Si les choses n'évoluaient pas beaucoup d'ici à la clôture, le prochain article sera pour demain (PEA, préparation de la séance de lundi et de la semaine prochaine), sinon avant 17h25.