Puycelsi, le dimanche 12 octobre 2014

9h24

UN BLEU PARFAIT SAUF LE WEEK-END

ou

PERSONNE N’EST A L’ABRI, MÊME DANS CE NO MAN’S LAND

Comme chaque dimanche matin, j’improvise cette modeste détente du dimanche en fonction des photos de la semaine ou de mon stock, ou de ma pensée au pied du lit. J »aime cette situation où je ne sais pas ce que je vais écrire dix minutes avant de commencer. Cette semaine, c’est le ciel bleu d’hier vers 17h00 qui ma inspiré, histoire de trancher avec le ciel rouge vif des marchés financiers, reprise de la bataille demain !

Comme chaque année depuis trois ans, c’est l’été en automne, ou ce qu’on appelle au Canada l’été indien : hier, je suis rentré d’une petite fête d’anniversaire à 2h00 du matin, il faisait 19 degrés, on prévoit 27 pour cet après-midi, c’est étonnant !

Alors, on profite du ciel bleu et de la dernière douceur avant l’arrivée de l’hiver, mais le week-end, les transports modernes volants, ces oiseaux de fer qui tournent autour de la planète par dizaines de milliers chaque jour, trouvent le moyen de passer (très) au dessus de notre forêt qui reçoit donc aussi, comme n’importe quel centimètre carré de planète, les retombées polluantes de l’industrie aéronautique. Bien-sûr, on est bien loin de la bouillasse de la grande ville qui suffoque entre les véhicules à moteur au sol et les avions au dessus sa tête, mais l’aéroport de Toulouse-Blagnac situé à 89 kilomètres de la maison NT, nous amène quelques voyageurs du ciel lorsque l’affluence de la fin de semaine arrive.

Personne n’est donc à l’abri des nuisances des transports mus par l’énergie fossile, il faut vivre avec, qu’on le veuille ou non. On peut même trouver ça beau, c’est ce qui s’est passé hier : jugez par vous-mêmes ces deux tableaux peints par Boeing et Airbus. Kandinsky ou Picasso n’auraient pas fait mieux.

A la croisée des chemins

Les quatre traînées blanches

Il est largement temps de partir si je veux trouver le meilleur du marché, pas très frais le monsieur ce matin, mais les produits, eux, le seront !

A demain matin pour de nouvelles aventures boursières.