Paysage tarnais : en arrivant à Castelnau de Montmiral
Puycelsi, le dimanche 1er mars 2015
9h00
Une image de mon pais
Je serai toujours un immigré ici, alias « le parisien ». Même si je suis au conseil municipal et depuis bien longtemps loin de la capitale (1994), mon « accent parigo » ne me quittera jamais, et j’assume ! On pourrait croire que les gens des campagnes n’aiment pas les parisiens, mais c’est complètement faux : ce qu’ils n’aiment pas, ce sont les parisiens ou plus généralement les citadins qui arrivent « chez eux » en terrain conquis, avec leurs airs de supériorité et de « je sais tout », vous prenant d’entrée pour un « bouseux » dans le sens péjoratif du terme. Par contre, si vous respectez les gens et qu’ils se rendent compte que vous aimez leur « petit coin de paradis », vous serez toujours le bienvenu !
Je dois vous avouer que depuis mon émigration, mon indice du bonheur est monté en flèche, mon indice de stress a coulé quasiment à zéro : par exemple, en lieu et place des interminables bouchons avec vue sur béton et odeurs de carburant, on se déplace sans encombre, au « bon air », en admirant des paysages bien sympathiques comme celui de la photo que j’ai prise hier en allant faire un tour au village voisin, Castelnau de Montmiral.
Alors, si vous en avez marre de la grande ville et de ses nuisances, n’hésitez pas à venir vivre à la campagne, vous y trouverez une certaine authenticité, vous y gagnerez beaucoup de temps que vous pourrez utiliser comme bon vous semble, par exemple aller faire vos emplettes au marché, directement chez les artisans de la bonne bouffe, au lieu de pousser votre caddie au milieu d’une foule décérébrée de con-sommateurs, qui auront bientôt perdu le goût de la vraie nourriture à force de bouffer des produits transformés par l’agro-industrie.
L’essence de la vie n’a jamais été de gagner le plus d’argent possible pour acquérir le plus de choses possible : ce concept nous a été vendu à grands renforts de publicité (achetez, vous serez heureux), et malheureusement, cela fonctionne ! Pourtant, j’ai vu autant de gens « pauvres » et heureux dans le Tarn, que de gens « riches » et malheureux à Paris.
Il est temps d’aller au marché, passez un bon dimanche et à demain matin pour de nouvelles aventures boursières.
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