Puycelsi, le jeudi 6 décembre 2016

6h56

Dopés au carbone et à la croissance, les citadins courent encore …

Aujourd’hui, je redonne vie à la rubrique « société » : en effet, elle me manque finalement, et parler exclusivement de la bourse peut devenir très ennuyeux. En outre, l’actualité devrait être suffisamment riche pour que j’ai de quoi commenter un monde qui marche sur la tête, un peu plus tous les jours, pour preuve ce nouvel épisode de pollution dans les grandes villes, notamment à Paris et à Lyon.

Comment peut-« on » croire qu’en entassant de plus en plus de personnes au même endroit, on puisse également leur garantir la qualité de leurs vies ? « On » n’en croit rien bien évidemment, mais « on » fait croire à celles et ceux qui veulent bien l’entendre que c’est possible. Cette situation de pollution à l’ozone n’est pas nouvelle, elle fait partie des innombrables raisons qui m’ont poussé à quitter la région parisienne et son béton surpeuplé en 1994.

Depuis toutes ces années, rien n’a été fait pour la qualité de vie dans les villes, du « blabla » épicétou (et puis c’est tout). « On » nous a donc vendu le mirage de la concentration, qui permet aux « exploitants » de réduire au maximum leurs coûts et de rentabiliser au mieux leur business, assuré par les fourmis travailleuses et consommatrices qui en veulent toujours plus, dopées au carbone et à la croissance. Elles courent encore après la hausse de leur PIB, et dans quelques années, elles mettront des masques pour éviter l’asphyxie.

Alors, quelle est la solution pour rendre la vie d’un citadin agréable ? Il n’y en a qu’une, partir vivre dans les campagnes agonisantes mais magnifiques, contre un repli de son revenu et de sa consommation, mais une forte hausse de son BIB (Bonheur Intérieur Brut), épicétou !