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Sous les 5905 points (point-pivot valide en février), la tendance très court terme est baissière

Salvagnac, le samedi 1er février 2020

7h30

CAC40 : clôture de janvier à 5805 points, soit une baisse de -2.87% depuis le début de l’année

L’épidémie de coronavirus en Chine continue de perturber les marchés financiers, qui ont poursuivi leur chute vers les 5800 points, soit nettement sous le point-pivot valide en février (5905) – les objectifs théoriques de ce mouvement sont 5725/30 (support graphique) et 5700 (S1m) – en cas de rebond sur le début du mois, outre les 5905 qu’il faudra franchir pour que la tendance court terme s’inverse, la remontée éventuelle sera ensuite perturbée par deux gaps baissiers ouverts en janvier, à 5916 et à 6016 points – la probabilité de revenir vers ces niveaux est importante, la très grande majorité des trous de cotations étant comblés un jour – mais attention, « jouer » un gap en achetant la tendance baissière peut être très dangereux : en effet, le temps nécessaire à la remontée est indéfini et le point bas avant rebond également – en outre, quelques gaps n’ont jamais été fermés dans l’histoire du CAC, j’en citerai deux exemples : le gap haussier ouvert le 28 novembre 2011 à 2871.49 points et le gap baissier ouvert le 9 novembre 2000 à 6332.40 points.

Je pense que cette épidémie sera endiguée rapidement, ce qui ne signifierait pas forcément la remontée des indices – en effet, les déséquilibres sont encore présents dans l’économie mondiale, avec un surendettement généralisé (ménages, états, entreprises) et une forte augmentation des inégalités qui provient en grande partie des taux bas (voire négatifs), du monopole progressif exercé par les multinationales, du chômage de masse, des emplois précaires, de l’évolution du droit fiscal à l’avantage des plus riches et du droit du travail à l’avantage des employeurs.

On se doit donc de rester très prudent d’autant que les marchés ont démarré leur baisse après des records historiques (DOW, mais CAC également si l’on réintègre les dividendes versés dans le cours de l’indice) – ainsi, je reste investi à 62/63% de mon capital de départ sans rien acheter de plus pour le moment.

Prochain RDV dans le courant de la semaine prochaine, en fonction des événements.

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