Salvagnac, le samedi 6 mars 2021

7h00

Un vendredi fait de faux-semblants

Voici plusieurs séances que les marchés hésitent, perturbés par la montée des cours du brut (66$ le baril WTI), la montée des taux sur les obligations souveraines et donc le risque de voir les actions baisser et l’inflation augmenter – vendredi, après un nouvel essai à 5830/35, le marché parisien retombait dans les dernières minutes, influencé par la chute continue du Nasdaq, et clôturait à 5782 points, mais … la bourse US remontait après la clôture en Europe (un joli piège pour les vendeurs) pour terminer à +1.85% (31496), avec un CAC CFD à 5850, soit 21 points en dessous du dernier haut en séance (5871).

Lundi, sauf nouvelle surprise, les vendeurs devraient se racheter et les traders courir après le papier, ce qui pourrait ramener le CAC40 à son plus haut, voire à 5885/90 (objectif théorique R1m). On notera également le repli de l’euro sous 1.20$ (1.1914$), élément positif pour les actifs cotés dans cette devise, mais négatif pour la facture énergétique des pays importateurs de pétrole comme la France, avec un effet-ciseau hausse pétrole/baisse euro.

La tendance demeure haussière, ce qui n’empêche pas d’être prudent : en effet, le déversement de liquidités sur les marchés (multiples plans de relance adoptés dans tous les pays, notamment aux USA) pourrait avoir des effets négatifs sur les équilibres économiques déjà fragiles depuis plusieurs années.

Actions : ainsi, je poursuis une gestion PEA prudente, avec des liquidités qui représentent environ 1/3 de mon capital de départ – si la hausse devait reprendre et nous amener vers le gap des 5995, j’allégerai encore les positions pour tomber dans la zone des 40% – à noter que mon portefeuille est très diversifié, avec pas moins de 39 valeurs, ce qui m’évite de subir de gros écarts vers le bas lorsque j’effectue des mauvais choix – ainsi, la valorisation n’est pas sujette à une forte volatilité et je ne cède jamais à la panique quand une position se met à perdre beaucoup de terrain : j’ai toujours deux choix dans ce cas, soit prendre des pertes limitées comparé à la valorisation globale du portefeuille, soit renforcer la position sachant que la limite est fixée à 5% de l’ensemble pour une valeur, et encore, il est très rare que je monte au dessus de 3.5% sauf quand il y a de la plus-value latente qui fait augmenter mécaniquement le poids de la valeur sur le global.