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Potager, nature, musique, bourse, équitation …

Finalement, je ne vais pas vous entretenir du potager en ce dimanche matin, car, justement, j'ai un déficit d'entretien énorme en raison d'un temps exécrable toute la semaine, et d'un poil bien gênant (pas dans la main comme vous le savez, pour celles et ceux qui suivent mes "aventures"). Je vais donc "en mettre un coup" dans les jours qui viennent, avant que les adventis aient définitivement pris l'avantage sur les maigres cultures de cette année, aprè un départ calamiteux et une suite plutôt médiocre (la razzia des biches et des problèmes avec les poivrons ou les haricots, bouffés en partie par des insectes non identifiés, c'est la joie du "100%bio" – l'année devrait donc être à dominante tomates, j'y reviendrai dans les semaines qui viennent).

J'ai donc choisi de vous parler d'une des passions de la famille, celle de mon épouse (et bientôt de mon fils, qui a commencé les cours en septembre) : l'équitation.

Depuis qu'elle a été sauvagement licenciée en février dernier (prud'hommes en septembre), je me suis employé à l'inciter à "en profiter" après 15 ans de bons et loyaux services au sein de grandes entreprises qui lui ont pris la plupart de son temps, pour un "final" tout pourri, dans la mouvance générale qui marque ce début de siècle dominé par l'émergence de l'entreprise multinationale militarisée, où chaque employé n'est qu'un dossier et un centre de profits, un chiffon qu'on peut jeter négligemment, sans raison, juste parce que cela arrange un pote de la direction qui veut la place par exemple.
La vie, ce n'est pas cela, je pense que vous êtes tous d'accord, alors pourquoi ne pas faire un petit trou (toujours des p'tits trous:-) dans son CV ? On a le droit d'aimer son boulot, mais on a aussi le droit de se faire plaisir, la vie n'est pas faite pour être gagnée (on nous la donne) mais pour être vécue.

Après quelques semaines de bataille, je l'avais convaincue, même au delà de mes espérances lol J'ai retrouvé une femme épanouïe depuis qu'elle pratique à nouveau sa passion quotidiennement, sans stress et toujours un sourire aux lèvres. Même si je n'aime pas cette expression convenue, je serais tenté de dire : "Que du bonheur" en ce printemps 2011.

Je réitère donc mon "merci" à l'homme vil qui l'a lourdée pour un petit arrangement perso (sa place a été prise dans la foulée, et on sait par qui et pourquoi, c'est petit, pitoyable), qu'il sache qu'il nous a déjà donné quelques mois de bonheur contre un peu plus de déficit de l'Etat (le chômage est bien gras quand on part d'un revenu correct). Je remercie aussi sa hiérarchie directe de l'avoir poussée dans le trou après l'avoir débauchée il y a quatre ans : c'est vil et méchant, mais on en tire grand profit aujourd'hui, profit d'une joie de vivre supplémentaire, on vous laisse avec vos profits financiers !

En septembre, on commencera la campagne de recherche d'emploi, il n'y a pas le feu (il restera 18 mois de droits à taux super-plein:-), la vie est belle, et pour ceux qui le veulent vraiment, le boulot ne manque pas. Il ne faut donc pas avoir peur de vivre un temps libre sous tutelle de l'Etat, c'est un droit acquis, il n'y a aucune honte à en profiter, surtout quand on n'a pas choisi cette situation. Et qui sait, peut-être trouvera-t-on une idée pour créer une seconde petite entreprise artisanale ? NT est la preuve que ça peut marcher, alors il ne reste plus qu'à penser l'avenir, à réfléchir …

La fête du centre équestre hier, madame NT sur son anglo, la joie de vivre 🙂

Excellent dimanche et à demain matin avant l'ouverture, pour une nouvelle séance de poker-menteur boursier.