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BP : le malheur des uns fait le bonheur des autres

Les 700 kilomètres de littoral et sa biodiversité sont les premières victimes du laxisme du groupe BP, qui a perdu plus de la moitié de sa valeur boursière à cause de cet accident, qui pourrait marquer l'histoire : une telle catastrophe doit marquer les esprits au point d'entraîner un refus d'aller toujours plus loin dans l'extraction de l'or noir, alors que les investissements dans les nouvelles sources d'énergie ne décollent pas suffisamment rapidement.
Les concurrents de BP, même s'ils s'en défendent devant la presse, se frottent les mains : le groupe britannique sera peut-être contraint de vendre des actifs, et-ou de se recapitaliser, car le coût de cette marée noire record dépassera les 50 milliards de dollars (sachant que pour l'éco-système, c'est en décennies qu'il faut compter, c'est révoltant !).
Actionnaire de Total, je suis du bon côté de la barrière (je conserve les titres), mais cet accident vous montre que ce que certains nomment "les valeurs sans risque", ça n'existe pas !

Lorsque l'on entre en bourse, on se doit d'accepter un risque : c'est le plus difficile à accepter. J'ai vécu la faillite de Moulinex en tant que (tout petit) actionnaire : heureusement, le portefeuille était diversifié. Lorsque vous vivez une faillite avec une trop forte exposition, et bien, tout simplement, vous faites également une quasi-faillite. Au mieux, vous prenez une telle moins-value dans la figure que vous mettrez du temps à vous en remettre, en supposant que vous vous en remettiez.
Pour les traders, accepter le risque, c'est poser un stop : en effet, le trader opère le plus souvent avec un effet de levier, ce qui entraîne une forte accélération de la ruine lorsqu'on s'entête : par exemple, on entre sur le marché pour une opération intraday, et on sort deux mois plus tard avec une lourde perte …
Accepter son risque, c'est diversifier un investissement de moyen terme, c'est poser son stop sur une opération avec levier : celui qui ne respecte pas ces deux règles de base, tombera un jour au champ d'honneur de la bourse, et je ne le pleurerai pas !

8h05 : 3350 points —> le support 3325/3330 sera à surveiller lors d'une journée où les américains seront absents – à priori, il ne devrait pas y avoir de grand mouvement …

Le centre de loisirs va remplacer l'école pour mon fiston, mes horaires habituels de publication ne changent donc pas : je serai absent chaque matin entre 8h30 et 9h15 pour faire l'aller-retour.

Prochain RDV en fonction des événements, au plus tard vers 10h00.