La confiance, cet animal en voie de disparition
Dimanche 30 juin 2013, 9h17
Déjà publiés ce week-end :
Image du PEA et ordres programmés pour le mois de juillet
Préparation de la semaine prochaine et de la séance de lundi
Pour vivre heureux, la quiétude de la forêt de Grésigne est une bonne base, mais elle ne vaudrait plus grand chose sans la confiance
Je ne vous parlerai pas de potager ni ne vous montrerai une image d’un lever de soleil ce matin, le ciel est encore très sombre et les plantes potagères poussent tout doucement, rien à signaler de ce côté-là, si ce n’est que nous n’avons jamais eu autant de fraises et framboises. Elles constituent un petit déjeuner de luxe mais gratuit depuis plus de 10 jours, et c’est 100% durable et sans entretien (ou si peu) !
En ouvrant l’ordinateur, je n’avais donc aucune idée de ce que serait le thème de cette détente dominicale. Dans ce cas, je visionne les dernières photos, ce que j’ai fait. C’est très rare, mais certains dimanches, je suis « sans idée ». Je me rabats alors sur la poésie ou j’ouvre ma multi-fenêtre internet habituelle pour parcourir vite fait l’actualité : et voilà comment j’en arrive à titrer sur la confiance aujourd’hui, car l’information est quand même de taille, même si personne n’en doutait puisque cela dure depuis des siècles entre nations. Pourquoi serions-nous devenus vertueux alors que la machine permet tellement de choses ?
Voici donc que le sommet nous renvoie l’image de notre société où l’espionnage est devenue la règle sous couvert de sécurité ou d’optimisation pour les uns, de jalousie bien ou mal placée pour les autres : la femme contrôle le portable de son mari et inversement (sa tablette, l’historique de la navigation internet etc), l’employeur épie ses employés (GPS, mouchards dans l’ordi etc etc), les caméras vous filment à chaque coin de rue et cela ne sert à rien, les radars automatiques sont partout, verbalisant même les automobilistes les plus vertueux, ceux qui sont scandalisés de voir que l’Etat n’a plus confiance en leur état de citoyen pourtant responsable. Nous payons donc directement ou indirectement tous les objets qui nous enferment dans une cage ultralibérale mondialisée, un comble ! Juste pour la vie somptuaire de quelques-uns, les rois Fainéants et leur Cour.
Pendant ce temps, alors que les affaires d’escroquerie en bandes organisées se déclarent au plus haut niveau (C’EST ENCORE NOUS QUI SOMMES ESCROQUES, LA POPULATION DEVRAIT SE CONSTITUER PARTIE CIVILE), ils osent encore nous dire comment ils vont sauver la France, mais qui les croit encore, eux qui s’appliquent méthodiquement à agrandir les voies d’eau laissées par leurs prédécesseurs ? C’est eux-mêmes qu’ils cherchent à sauver, de nous ils s’en foutent complètement. Je n’ai plus aucune confiance dans notre système et dans ceux qui le dirigent. UMP et PS sont discrédités depuis longtemps, comment peut-on encore voter ? Que dire des extrêmes et des verts ? Tous ces gens qui vivent avec l’argent de ceux qui travaillent plombent notre pays et ses futures ex-garanties sociales depuis plus de trente ans, et n’ont aucune honte à continuer devant la bande de caramels mous que nous sommes devenus, sous l’impulsion de gens comme Bill Gates ou le regretté patron d’Apple dont le nom ne me revient pas (mais c’est aussi grâce à des gens comme eux que je vous écris et que vous me lisez à distance, je ne crache pas dans la soupe mais dans la façon dont la majorité la mange).
C’est donc en quittant la grande ville et ses panneaux publicitaires, ses bagnoles, ses fumées et sa densité de fourmilière, que j’ai pu retrouver quelque confiance en MON avenir (je suis comme eux, je pense d’abord à mon bonheur, et je me suis rendu compte au passage de mes 25 ans, que la course à l’argent dans un environnement devenu irrespirable, n’était pas un chemin qu’il me fallait emprunter pour le trouver, ce fameux état d’humain heureux). Je respire enfin au milieu d’un environnement où les animaux sauvages sont encore plus nombreux que les hommes, ce qui les rend plus humbles et plus conscients de la réalité de ce qu’ils sont : des poussières de passage au milieu d’une nature dont ils dépendent.
Mais c’est aussi grâce à l’aventure NouveauTrader que j’ai pu rencontrer des gens d’exception, qui vivent pour l’art, le durable, ou qui sont partis depuis longtemps vers d’autres horizons que notre France en décrépitude et qui m’en apprennent beaucoup sur des endroits où je n’irai jamais, merci.
Je vous ai déjà présenté YMH, aujourd’hui, je vous incite à aller visiter le site d’Anne-Caroline, www.editionsbrandon.com si vous avez quelque intérêt pour l’écriture : elle a lancé sa maison d’édition sur la base d’une idée vraiment originale et aussi durable ! Si j’écris un jour sur la bourse, c’est elle qui me publiera (projet 2014/2015 : « Le Manifeste des Editions NouveauTrader, manuel à l’usage des traders en quête de réussite », en 12 volumes format Editions Brandon). La confiance est la base de toute relation humaine (dont la santé de l’économie dépend aussi), c’est ainsi que je mène ma vie depuis 25 ans : alors c’est vrai, je me fais arnaquer régulièrement (voir agence web, 3000 euros d’investis en pure perte en 2011/2012 par exemple), mais dans 20% des cas, je fais confiance à quelqu’un qui me renvoie l’ascenseur.
La confiance est donc un animal en voie de disparition, comme beaucoup d’autres, battons-nous pour la sauver dans notre comportement de tous les jours ! Si vous avez du mal à faire confiance de prime abord, regardez attentivement votre chien (ou prenez-en un) : il vous montrera chaque jour une confiance aveugle, sans rien demander en retour que sa bouffe, une gamelle d’eau, et encore.
U2, l’un des quatre chiens de la maison (c’est une chienne batard croisée Griffon, Husky, Caniche et Border Collie), j’ai souligné les deux races qu’on reconnait dans son physique. Un an et trois mois, espiègle mais attachante, elle me fait confiance, c’est mieux qu’un psy des animaux, et si vous connaissiez mes secrets, vous sauriez que je sais de quoi je parle !
Prochain RDV demain matin pour de nouvelles aventures boursières.