Puycelsi, le dimanche 18 octobre 2015

8h26

Comprendre la méthode corse et s’en inspirer !

Nota : je ne suis pas corse, mais vivant au sud de la Loire, l’esprit y est 🙂

C’est avec ce mot d’humour que je commence cette chronique dominicale, et je vous pose cette question : entre cigale et fourmi, qui a raison ?

Comme chaque automne, les noyers donnent leurs fruits et je ne résiste pas à vous faire partager ce que j’ai la chance d’observer avec un plaisir intact, comme les quelques paysans qui peuplent encore ce monde qui ne voit plus rien que des écrans, du bitume, du béton et des amoncellements de gens, de bagnoles et de constructions standardisées qui font oublier que l’essence de la vie est ailleurs …

La nature a l’immense avantage de travailler pour nous quand on la laisse tranquille. Ainsi, même oisif, on peut se régaler des fruits qu’elle nous offre, tel le corse des châtaignes tombées miraculeusement de l’arbre nourricier. Il suffit simplement d’attendre le moment de la récolte, et tel l’écureuil moyen, on pourra faire sa provision pour passer l’hiver sans disette !

Cet exemple de la vie réelle montre que le travail n’est pas forcément source de réussite, ni de bonheur : qui apprécie encore ces simples trésors qui nous sont donnés par la Providence ?

La noix dans son berceau

La noix suspendue

A demain matin pour de nouvelles aventures boursières.