Pourtant, depuis plusieurs décénnies, notre territoire est la victime indirecte de la mondialisation : destruction des haies, utilisation des engrais et pesticides en quantités industrielles, élevages intensifs polluants, etc, etc.
A la saison des pommes et des poires, c’est le moment de nous réveiller pour aider au maintien des productions locales, régionales et des emplois qui vont avec, ou alors, c’est à désespérer de nous-mêmes ! Le patrimoine fruitier subit un fort repli, principalement pour cause de non-rentabilité : seules les noix et les kiwis gagnent du terrain. En outre, on est passé d’une surface de vergers de 162.000 hectares en 2000 à 134.000 en 2010 ! Plus généralement, la taille des exploitations augmente et leur nombre diminue : une évolution qui tend évidemment à faire baisser le nombre des emplois et aussi la qualité des productions.
Au lieu de consommer des fruits qui viennent du bout du monde et qui laissent une trace carbone infiniment plus grande que ceux qui poussent à moins de 100 kilomètres de chez soi, faisons l’effort de donner l’exclusivité à ce qui pousse en France. La pomme, la poire, peut venir de partout en Europe, et même du Canada. Combien sont les crétins qui achètent des produits d’importation et qui sont les premiers à se plaindre de l’austérité ? Sans doute des dizaines de millions. Ne comptons pas sur les autorités politiques pour défendre les quelques emplois qui subsistent dans ce pays, mais uniquement sur nous-mêmes !
Ce matin, j’ai donc décidé de publier une image prise il y a quelques jours dans le jardin : de simples pommes dans leur milieu naturel, pour vous inciter à ne pas l’oublier durant tout l’automne. Quand les choses deviennent difficiles, il faut changer ses habitudes, réfléchir et être logique dans sa consommation.
Prochain RDV demain matin avant l’ouverture pour de nouvelles aventures boursières.