La nature aurait pu être inventée par un artiste : en effet, même si tous les éléments qui la composent s’emboîtent parfaitement pour aboutir à un équilibre durable (tant que l’homme ne vient pas y foutre le bordel), la nature possède en plus la beauté merveilleuse qu’on aimerait voir beaucoup plus chez l’espèce humaine.
Le « progrès », nos inventions, nos avancées technologiques nous ont rendus imbus de nous-mêmes au fil des décennies : nous nous décrétons comme un groupe d’êtres vivants qui lévite au dessus de la nature, alors que nous en faisons simplement partie, et que c’est nous qui avopns besoin d’elle et non l’inverse. Certains humanoïdes sont même persuadés que nous la dominerons un jour : par la destruction totale de son équilibre peut-être, mais dans ce cas, nous disparaîtrons tous avec elle. L’air, la terre, la lumière et l’eau sont indispensables à la vie, y compris à la nôtre, quand serons-nous à même d’agir en accord avec cette évidence ?
Tant que nous ne reviendrons pas à ce principe de base inattaquable par les amoureux du PIB et de la fracturation hydraulique, ne leur en déplaise, nous prenons le risque d’accélérer notre extinction, comme nous le faisons pour des milliers d’expèces animales et végétales depuis le triomphe de l’exploitation industrielles des ressources naturelles, soit moins de deux siècles : c’est une part de nous-mêmes que nous sommes en train de tuer, un doigt en moins, deux doigts, trois, quatre puis cinq, la main, l’avant-bras, le bras, etc, etc, jusqu’à ce qu’il ne reste plus rien …
Les araignées sont des artistes. Mardi dernier, au petit matin, j’ai passé quelques minutes à admirer leurs oeuvres, je voulais en partager quelques-unes avec vous.
Bon dimanche, et à demain matin pour de nouvelles aventures boursières.