Salvagnac, le lundi 5 octobre 2020

9h45

Une crise créée de toutes pièces ?

Si je me pose cette question, c’est que j’y ai réfléchi durant des jours et des nuits, et que j’y réfléchis encore, le doute restant fort présent quant à la réponse à cette question, même après six mois de recul sur ce qui ressemble à une pantomime*.

* Pantomime : jeu, spectacle de mime.

Un fait connu des scientifiques sur l’évolution des virus jusqu’ici (grippe, SRAS1 ou 2, etc) : le virus apparaît et se multiplie rapidement avec une charge virale importante – au bout de quelques semaines, il devient moins contagieux et la charge diminue quelque soient les moyens de lutte employés pour limiter sa propagation, sauf le port de protections (masques) et une hygiène renforcée MAIS AU DEBUT DE L’EPIDEMIE, en bas de la courbe cela n’a plus un effet significatif sur les chiffres – en résumé : on n’avait pas de masques quand il en fallait, et on en a quand il n’y en a plus besoin – autre information vérifiable partout : la saisonnalité de nombreux virus n’est pas expliquée par le monde scientifique, la probabilité que ce virus soit saisonnier est grande compte tenu du comportement de la plupart des autres virus, mais pas certaine.

Quelques ordres de grandeur sur les risques : au vu des chiffres collectés jusqu’ici, dans la plupart des pays, la mortalité n’est pas supérieure cette année comparé aux années précédentes – en outre, d’autres maladies de la même famille (infection pulmonaire), tropicales, tuent nettement plus que le COVID – en plein pic, il tuerait des personnes fragiles (l’âge médian des décès recensés en France est à plus de 80 ans) à hauteur de 2.5% des malades hospitalisés, aujourd’hui, on serait autour de 0.2/0.4% … en outre, 1 million de morts dans le monde pour plus de 6 milliards d’habitants, cela n’est pas significatif …

D’où mon interrogation : pourquoi mettre l’économie à plat durant trois mois puis créer tous ces milliards (des milliers de milliards dans le monde de la part des banques centrales pour soutenir l’économie) alors que le nom de pandémie se justifie à peine pour parler de cette épidémie de COVID ? En outre, on ne peut pas croire que les dirigeants ne savaient pas que leurs mesures sanitaires seraient inutiles et que la masse d’argent nécessaire pour sauver l’économie, détruite à cause de ces mesures, et donc de dette supplémentaire, serait énorme à supporter. Est-ce le casse du siècle de la part des élites (je veux parler des plus gros actionnaires des multinationales) car on sait tous que l’argent créé leur est en grande partie confié, indirectement, par la caste des banquiers, le reste servant à la survie des petites fourmis privées de leurs maigres revenus ?

Observation sur le rapport bénéfice-déficit concernant le port du masque généralisé : partant du principe que ce n’est pas une pandémie, pourquoi fabriquer et jeter encore + de plastique avec les masques, qui finiront pour grande partie à la flotte, venant grossir les déchets dans les mers et océans, un fléau qui, je crois, nous menace à une autre échelle que celle du minicovid, dont personne ne parlera plus dans quelques trimestres.

Autre observation, cette fois directement liée à la bourse : hors grosses capitalisations, les petites et moyennes valeurs ont commencé à baisser dès 2018 alors qu’en moyenne, on ne remarquait rien qui pouvait justifier ce repli généralisé – alors que les grands indices tenaient très bien, les plus petits marchés coulaient en toute discrétion – je n’irai pas jusqu’à dire que la future crise était préparée, mais il est quand même étonnant de constater une baisse sur les titres les moins liquides du marché, c’est comme si les gros investisseurs avaient eu une information et commençaient à vendre les sociétés moyenne avant de s’occuper des marchés plus liquides. En 2019, aucune remontée notable mais plutôt le contraire, seuls les grands indices se sont comportés « normalement ».

Le capitalisme se nourrit des destruction-reconstruction, on y est une nouvelle fois, sauf que la forme est inédite : pas de krach boursier, une économie inégalement touchée, des mesures totalitaires que j’espère provisoires s’installent sous couvert de sécurité sanitaire … alors que :

• faire mal au monde des artistes, ça profite à qui ?
• faire mal au monde des transports et des regroupements de personnes, ça profite à qui ?
• faire mal au monde des loisirs et de la restauration, ça profite à qui ?
• tracer les « soit-disant » porteurs du virus, ça profite à qui ?
• plonger des pans entiers de l’économie en faillite, ça profite à qui ?

 Je vous laisse vous interroger, voire me répondre, me critiquer, poser d’autres questions – je n’ai fait que partager avec vous mes interrogations sur cette période trouble.