Blog

Plan d’achats 1er trimestre 2011

13H33

Multinationales : aussi bien en 2011 qu'en 2010 ?

100 milliards d'euros : vous avez sans doute tous entendu ce chiffre, qui représente la somme des bénéfices engrangés par les entreprises du CAC40 l'an dernier, soit une moyenne de 2.5 milliards par entreprise. 40 de ces 100 milliards seront distribués aux actionnaires, c'est énorme et cela montre comment les multinationales considèrent la valeur-travail …
Les salariés de ces entreprises sont parfois actionnaires, ce qui les place dans un double-rôle de victime et bénéficiaire de la mondialisation (part des bénéfices allant aux salaires en constante diminution, l'inverse pour les dividendes qu'ils touchent) : ainsi, bon nombre de particuliers se trouvent ainsi partie prenante d'un système qui n'est pas à leur avantage. C'est un peu comme Arditi, acteur engagé à gauche qui se fait payer pour faire une pub pour l'ex-crédit lyonnais …

De ce premier paragraphe découle la question suivante : faut-il acheter des actions pour toucher les dividendes juteux qui seront distribués au titre de l'exercice 2010 ? Oui, mais attention à la variation des prix des actions d'ici à mai/juin.

Stratégie personnelle pour les semaines qui viennent : sur consolidation du marché, à partir des 3775 points, et jusqu'aux 3200 points au plus bas, je monterai l'investissement à 25/33% maximum – les valeurs suivantes seront privilégiées durant le premier trimestre (entre parenthèse cours d'achat maximum et le montant du dividende en euros) :

Total (39.21E – 2.36E versés trimestriellement)

Sanofi (46.75E à 48.75E – 2.53E)

Vivendi (19.84E – 1.40E)

GDF-Suez (23.75E à 25.32E – 1.53E versés en deux fois)

Air Liquide (89.50E – 2.55E et une action gratuite pour 10 détenues si les habitudes de l'entreprise perdurent)

Les secteurs desquels je me tiens à l'écart jusqu'à nouvel avis :

Automobile : lors de la panique de 2009, j'ai eu acheté du Renault à 17E et à 11E, revendus bien trop tôt … aujourd'hui, avec la fin de la prime à la casse et des consommateurs européens étranglés par l'austérité, je ne pense pas que les valorisations actuelles se maintiennent durant l'année – je reste donc à l'écart du secteur.

Banques et construction : avec le mal de dettes, la suite de l'affaire des subprimes, et la réduction des budgets de travaux publics, ces deux compartiments me resteront étrangers (sauf krach boursier).

Prochain RDV avant ce soir pour la détente dominicale.