Puycelsi, le samedi 26 janvier 2019

LES DOUZE DERNIERS JOURS

Rappelez-vous, du temps où je publiais l’article du dimanche matin … onze ans et demi passés dans un no man’s land sans clôtures ni barrières, c’était mon rêve d’essayer, je ne regrette rien, il me semble avoir été heureux ici, au milieu des biches et des chevreuils. Pourtant, je ne suis pas fan d’ « une petite maison dans la prairie » (mon prénom est Olivier, pas Charles), mais cette sensation de liberté au milieu d’un monde fait de frontières et de ségrégations, m’a appris à respirer la vie plus simplement, plus en accord avec moi-même.

Cette photo date de janvier 2008, du temps de ma jeunesse (lol), en haut du chemin de 1.3 kilomètre qui donne accès à la petite maison entre bois et champs, certains diraient au milieu de nulle-part, je dirais au milieu de la « vraie vie ».

Arrivée au Colombier, Puycelsi, janvier 2008

Dans douze jours, les derniers gros meubles devraient partir vers le nouveau logis dont le terrain (17.000 mètres carrés ou 1,7 hectare) est entièrement clos de grillage à moutons – on changera donc d’univers mais la vue est sympathique, on voit plus loin – et même si on entend quelques véhicules passer sur la petite route qui passe à 200 mètres de la maison, on restera quand même proche de la « vraie vie » 🙂

Voici la vue vers le clocher de Salvagnac, un matin de janvier 2019 (zoom léger), on peut y voir une certaine ressemblance avec Puycelsi, le village surnage aussi au dessus de la brume matinale.

Vue vers Salvagnac, janvier 2019

La « course contre la montre » a commencé (entre guillemets car je maîtrise, pour le moment, l’organisation et le timing établis à l’avance, une sorte d’exploit quand on connait le nombre de mètres cubes qu’il faut faire migrer avec nous).

Dans douze jours, nous devrions vivre (dans le bordel lol) à Salvagnac – il restera ensuite 19 jours pour virer les dernières affaires de Puycelsi et nettoyer à fond la maison pour rendre les clés le 2 mars prochain.

D’ici-là, les articles concernant le marché boursier resteront rares – je continuerai donc sur le rythme actuel tant que je ne peux pas me poser plus de deux heures pour faire des analyses et me remettre peu à peu dans le bain – le marché continue à vivre, et quand on ne le suit pas de façon quotidienne, il faut une heure pour faire une analyse qui prendrait 10 minutes en temps « normal ».

 A dans quelques jours.