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Après les Saints de Glace, la canicule !

Tout d'abord, je vous avoue mon manque de culture totale concernant les Saints "s-a-i-n-t-s" : au moment où la température indécente pour la saison a eu raison de 75% de mes plantations potagères, j'avais écris les seins "s-e-i-n-s" de glace, heureusement que la honte ne tue pas, sinon je serai mort sur le coup ! En fait, je ne m'étais jamais posé cette question des Saints de glace : pour moi, le sens "féminin" du mot l'emporte toujours, je ne suis qu'un homme, qui aime les seins, je vous l'avoue ! De plus, le film de Georges Lautner "Les seins de glace", m'a toujours induit en erreur sur ce sujet. Je remercie donc les deux lectrices (A forte poitrine ? Je plaisante, on est dimanche !) qui m'ont gentiment remis en place par un e-mail suite à cette énorme faute : un fou rire solitaire de cinq minutes derrière l'écran, mêlant la honte et le plaisir d'avoir appris quelque chose !

Ce week-end, la température a doublé comparé à celle d'il y a huit jours : il n'y a pas que la bourse qui nous joue les montagnes russes actuellement !

J'ai donc à nouveau garni l'espace de nouveaux plans : tomates diverses et variées, aubergines, concombres, pastèques, poivrons verts et jaunes, persil, basilic – j'ai semé de nouveaux haricots, et beaucoup de graines de melons (mais en pot pour le démarrage) : je serai très peu absent cet été, je prends mes vacances chez moi, j'espère donc avoir melons à profusion au mois d'août …

Le pied de framboises qu'un ami m'a donné il y a deux ans, s'est développé à une vitesse incroyable : on devrait avoir une belle saison "framboisière" – elles commencent à sortir, et accueillent toutes sortes de visiteurs dont voici un spécimen :

Pas de mort chez les fraisiers récupérés chez un ami il y a 15 jours (le même que pour le framboisier, mon garde-du-corps Americo !), et quelques betteraves sont même sorties de terre – les fleurs ont pas mal pris non plus, j'attends que tout ça grandisse un peu pour faire des clichés.

En fait, à l'image du PEA, une vie tranquille et peut-être pas très sexy vu de l'extérieur : c'est un équilibre qui m'est devenu nécessaire depuis 15 ans – ancien citadin déçu par l'évolution de notre société du béton, où les fourmis s'accumulent et se bousculent jusqu'à oublier d'où elles viennent et qui elles sont, j'ai pris la poudre d'escampette, de la région parisienne vers le sud-ouest. Je ne le regrette pas, et même pour un pont d'or, je ne remonterai jamais vivre dans la capitale, quelques jours de temps à autre me suffisent amplement.

Prochain RDV demain matin avant l'ouverture, suivi "light" en ce lundi de Pentecôte.