Salvagnac, le vendredi 13 octobre 2023

7h00

Le CAC40 résiste à la crise économique, mais cela peut-il durer ?

Sauf l’Inde et quelques autres pays dont la Russie qui restent en forte croissance, le reste du monde est, soit en récession, soit à la limite d’y tomber. Les multinationales, pour la plupart, réussissent à tirer profit des crises grâce à leur taille : elles absorbent les plus petites sociétés en difficultés et récupèrent des parts de marché. Par exemple, ACCOR a souffert de la politique « sanitaire » mais va grandement profiter des faillites des hôtels indépendants : ouvertures nouvelles en masse et récupération de la clientèle. C’est pareil dans la restauration et tant d’autres métiers.

Toutefois, acheter en masse des valeurs du CAC40 alors qu’il cote plus de 7000 points … me semble toujours autant risqué. J’attends encore une consolidation plus profonde pour continuer à acheter pour le long terme. Actuellement, je dispose de 50% de cash mais je devrais « augmenter » le capital de départ vers mars prochain, ce qui me fera retomber à 25% d’exposition environ. Ensuite, j’attendrai une correction si elle n’est toujours pas venue.

Concernant les petites et moyennes valeurs, c’est toujours un massacre pour les entreprises dont les ventes sont concentrées en France et en Europe (voir les valorisations minables de MANITOU par exemple, ou encore la baisse actuellement en cours sur EKINOPS – chacune leur tour, les actions sont passées à la moulinette, sauf exceptions comme TRIGANO par exemple).

La performance de l’investisseur long terme se faisant dans les krachs, j’attends … mais je ne dis pas que je ne vais pas commencer à m’intéresser à des valeurs massacrées qui conservent de bons fondamentaux malgré leur mauvaise « situation géographique » et leur capitalisation de « petite envergure ».